Thomas Enhco, Gaspar Claus, Francesco Tristano, Arandel : une nouvelle génération de musiciens invite Bach au jeu des conversations acoustiques.

En 1977, la NASA envoie une sonde dans l'espace ; elle emporte avec elle un disque contenant notamment des pièces de Jean-Sébastien Bach. L’image est belle, qui témoigne de l'universalité du compositeur du Clavier bien tempéré, inspirateur d’une multitude d'artistes à travers les siècles. Depuis Jacques Loussier, l'œuvre profuse de Bach se prête joliment aux expérimentations jazz. Ce Marathon permet à la jeune génération de s'emparer de chefs-d'œuvre comme les Variations Goldberg ou L'Art de la fugue avec les moyens d'aujourd'hui. La diversité est bien le maître-mot puisqu'au duo Thomas Enhco (piano) - Vassilena Serafimova (marimba) succède le violoncelle « techno » de Gaspar Claus, jusqu'au piano 3D de Francesco Tristano ou aux machines d'Arandel.