Cycles de conférences
•
adulte
•
Salle de conférence - Philharmonie
•
Durée : environ
2h00
Avec 
Emmanuel REIBEL, conférencier
De la simple découverte à l’approfondissement, les COLLÈGES permettent aux mélomanes d’enrichir leurs connaissances. Chaque cycle propose une série de conférences où la musique – populaire ou savante – est abordée dans son contexte historique, sociologique et esthétique.
Ce collège achève le périple autour de l’histoire de l’opéra. Aux XXe et XXIe siècles, le genre ouvre nombre de nouvelles perspectives et se révèle d’une extraordinaire diversité sur le plan scénique, dramatique et musical. Des séances « abc » permettent d’en comprendre les évolutions stylistiques, voire fractures esthétiques. D’autres mettent à l’honneur une œuvre du répertoire qui a marqué ou révolutionné l’histoire lyrique, et des séances thématiques cernent l’opéra contemporain et le foisonnement de ses futurs enjeux.
Les années 1980 marquent le début d’un nouvel essor du genre lyrique. Si les dramaturgies alternatives avaient dominé les décennies précédentes, et si les compositeurs s’étaient alors davantage intéressés au théâtre musical, l’opéra semble être redevenu un genre non seulement prisé du public – il ne l’avait jamais délaissé – mais également des compositeurs, pour des raisons institutionnelles et économiques, d’une part, mais aussi pour des raisons idéologiques et esthétiques, d’autre part, le tournant « postmoderne » ayant d’évidentes conséquences sur la création lyrique. A défaut d’un panorama exhaustif, que l’élargissement géographique considérable de l’opéra rend utopique, on s’attardera sur certaines carrières emblématiques de compositeurs ayant apporté au genre des contributions majeures (Philippe Boesmans, John Adams, Peter Eötvös, Kaija Saariaho, Pascal Dusapin, entre autres). On brossera surtout à grands traits les nouveaux enjeux du genre lyrique, à une période marquée autant par des « retours » en force (celui des voix largement lyriques, celui de la dramaturgie narrative, celui des livrets, par exemple), que par des ferments de renouveau (diversification des sujets, présence nouvelle des contreténors dans l’économie lyrique, place croissante de la vidéo dans la scénographie, pour ne citer que ces éléments).
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2. Ses champs de spécialités concernent l’histoire des discours sur la musique, l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique du XIXe siècle à nos jours ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016) ; il a également co-dirigé Opéra et cinéma (PUR, 2017) ou encore Hector Berlioz, 1869-2019 : 150 ans de passions (Aedam Musicae 2019). Il dirige actuellement un dictionnaire d’écrits de compositeurs accessible en ligne (dicteco.huma-num.fr).
Ce collège achève le périple autour de l’histoire de l’opéra. Aux XXe et XXIe siècles, le genre ouvre nombre de nouvelles perspectives et se révèle d’une extraordinaire diversité sur le plan scénique, dramatique et musical. Des séances « abc » permettent d’en comprendre les évolutions stylistiques, voire fractures esthétiques. D’autres mettent à l’honneur une œuvre du répertoire qui a marqué ou révolutionné l’histoire lyrique, et des séances thématiques cernent l’opéra contemporain et le foisonnement de ses futurs enjeux.
Les années 1980 marquent le début d’un nouvel essor du genre lyrique. Si les dramaturgies alternatives avaient dominé les décennies précédentes, et si les compositeurs s’étaient alors davantage intéressés au théâtre musical, l’opéra semble être redevenu un genre non seulement prisé du public – il ne l’avait jamais délaissé – mais également des compositeurs, pour des raisons institutionnelles et économiques, d’une part, mais aussi pour des raisons idéologiques et esthétiques, d’autre part, le tournant « postmoderne » ayant d’évidentes conséquences sur la création lyrique. A défaut d’un panorama exhaustif, que l’élargissement géographique considérable de l’opéra rend utopique, on s’attardera sur certaines carrières emblématiques de compositeurs ayant apporté au genre des contributions majeures (Philippe Boesmans, John Adams, Peter Eötvös, Kaija Saariaho, Pascal Dusapin, entre autres). On brossera surtout à grands traits les nouveaux enjeux du genre lyrique, à une période marquée autant par des « retours » en force (celui des voix largement lyriques, celui de la dramaturgie narrative, celui des livrets, par exemple), que par des ferments de renouveau (diversification des sujets, présence nouvelle des contreténors dans l’économie lyrique, place croissante de la vidéo dans la scénographie, pour ne citer que ces éléments).
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2. Ses champs de spécialités concernent l’histoire des discours sur la musique, l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique du XIXe siècle à nos jours ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016) ; il a également co-dirigé Opéra et cinéma (PUR, 2017) ou encore Hector Berlioz, 1869-2019 : 150 ans de passions (Aedam Musicae 2019). Il dirige actuellement un dictionnaire d’écrits de compositeurs accessible en ligne (dicteco.huma-num.fr).
Salle de conférence - Philharmonie
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221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris