L’Orchestre du Concertgebouw retrouve Maria João Pires pour le Concerto n° 9 « Jeunehomme » de Mozart, complété par la Huitième Symphonie de Dvořák.

C’est précisément avec l’Orchestre du Concertgebouw que Maria João Pires avait eu la mauvaise surprise de sa vie, lors d’une répétition publique où l’orchestre avait entamé un autre concerto de Mozart que celui qu’elle avait préparé, il y a de cela 25 ans. Ce qui ne l’avait pas empêchée, après un court échange avec Chailly, encourageant, de l’interpréter magnifiquement. C’est dire à quel point elle est mozartienne… Cette fois, Iván Fischer est à la baguette. Il dirige également la Huitième Symphonie de Dvořák, qui s’inscrit dans la tradition beethovénienne et brahmsienne. D’une grande richesse thématique, cette œuvre à l’esthétique pastorale fut accueillie froidement en terres germaniques ; mais l’Angleterre lui fit un accueil considérablement plus chaleureux.