Depuis sa révélation au Concours de Genève en 1990, le pianiste argentin Nelson Goerner confirme qu’il compte parmi les interprètes les plus captivants de sa génération. Notamment avec Chopin, Debussy et Schumann, qu’il aime remettre sans cesse sur le piano.

Nelson Goerner est de ces immenses artistes qui semblent naturellement perméables à la plus haute pensée des compositeurs, de ceux qui savent traduire l’inexprimé, se glisser dans les interstices. Sans faux pas, en tout humilité, doté d’une vision artistique et d’une intelligence du répertoire. Sa générosité de son, sa profondeur d’approche, sa virtuosité sans esbroufe en font l’un des pianistes les plus appréciés de ses pairs – chambristes, chefs et orchestres – comme des grandes scènes internationales de la musique. En récital, Chopin a sa prédilection depuis toujours, mais aussi Debussy, dont il traverse les pages d’une lumière qui lui est propre, et plus largement le répertoire romantique, dont il est reconnu à l’unanimité comme un interprète majeur.