Avec l’ensemble Amarillis, la soprano Patricia Petibon propose un choix d’airs de magiciennes dans le Baroque français.

Hors de question pour Patricia Petibon de proposer des albums guidés par le seul caprice d’une chanteuse, des pots-pourris d’airs sans rapport les uns avec les autres. Celle que Le Parisien présente comme « la plus exubérante » aime construire peu à peu chacun de ses disques, les axer autour d’un thème ou d’une époque, dans un subtil équilibre entre l’intelligence de la note et celle du texte. Après Amoureuses (autour d’airs de Mozart, Haydn et Gluck), l’espagnol Melancolía ou encore La Belle Excentrique, enivrant voyage à travers la chanson française, la belle revient à ses amours baroques avec le projet Magiciennes, qui donne un aperçu de cette figure protéiforme chez Charpentier, Marais, Leclair et Rameau. Pour l’occasion, elle retrouve Amarillis, ensemble baroque à géométrie variable codirigé par Héloïse Gaillard et Violaine Cochard, auxquelles la lie une vraie complicité.