Ancien élève de Jos van Immerseel au Conservatoire de Paris, Arthur Schooderwoerd est un artiste curieux, qui se consacre aussi bien aux concertos de Mozart et de Beethoven qu’à des compositeurs plus confidentiels.

La présentation d’Arthur Schoonderwoerd sur le site de son ensemble Cristofori ne fait pas mystère du lien qui unit le musicien aux instruments : « Arthur Schoonderwoerd et ses pianos habitent le petit village de Montfaucon [en Franche-Comté] », peut-on ainsi y lire. Le pianofortiste aborde les « grandes » œuvres avec la même curiosité dont il fait preuve pour le répertoire oublié des XVIIIe-XIXe siècles et la diversité des instruments qui y sont associés, dans une démarche qui renouvelle son interprétation. Il joue dans le cadre de l’intégrale des sonates de Beethoven sur instruments historiques trois sonates composées avant 1802, dont la Dix-Septième, qui fut surnommée « La Tempête » après la mort du compositeur, en référence à la pièce de Shakespeare.