Il existe plusieurs versions des Sept Dernières Paroles du Christ de Joseph Haydn. L'Orchestre de chambre de Paris nous en propose la première mouture, destinée à l'orchestre. L’Écossais James MacMillan lui fait écho avec une cantate composée en 1993.

Joseph Haydn, James MacMillan. Deux compositeurs, deux œuvres inspirées des sept dernières paroles du Christ en Croix. Deux dimensions théâtrales et dramatiques aussi, tout aussi spectaculaires. La première pièce, bien que dévolue à l'orchestre seul, n'en recèle pas moins une puissante dramaturgie qui aboutit au fameux tremblement de terre. La seconde, composée deux siècles plus tard, évoque la tradition luthérienne et les écoles d’écriture européennes du vingtième siècle. Voici deux partitions présentées « en miroir », baignant dans la foi, et jouant des contrastes les plus extrêmes. La pièce de MacMillan est portée par l’ensemble Les Cris de Paris dont le répertoire s’étend du seizième siècle à la création contemporaine.