Concert performance
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Salle de conférence - Philharmonie
Programme
Mauricio Kagel
Ludwig van
Distribution
Solistes de l'Ensemble intercontemporain
Nicolas Crosse, contrebasse
Philippe Grauvogel, hautbois
Jens McManama, cor
John Stulz, alto
Sébastien Vichard, piano
Agathe Grimaud, projection vidéo
Tourné en 1969, Ludwig van de Mauricio Kagel met le spectateur à la place de Beethoven lui-même : on voit avec ses yeux, on entend avec ses oreilles. Le film a donné naissance à un morceau de concert en forme de vaste collage.
L’irrévérence est parfois la marque du plus haut respect et de la plus haute admiration — et c’est certainement le cas ici. Mauricio Kagel aimait jouer, et il jouait avec tout, indifféremment, avec la même exubérance jubilatoire. Et rien ne l’amusait davantage que d’aller agacer ces grandes statues que la postérité se plaît à hisser au sommet de gigantesques piédestaux. Avec Ludwig van, c’est bien entendu à la sévère figure tutélaire de Beethoven qu’il s’attaque, toujours avec une grande liberté de ton : c’est un voyage au travers de l’univers beethovénien, à la fois poétique et humoristique, qui va de réminiscences en extrapolations déclinant en filigrane quelques réflexions philosophiques et musicologiques. Composé entre 1969 et 1970, cet objet artistique non identifié entre cinéma expérimental, pièce radiophonique et théâtre musical ne serait-il pas pour Kagel une manière de tuer le père ?
Rencontre après concert avec les musiciens.
L’irrévérence est parfois la marque du plus haut respect et de la plus haute admiration — et c’est certainement le cas ici. Mauricio Kagel aimait jouer, et il jouait avec tout, indifféremment, avec la même exubérance jubilatoire. Et rien ne l’amusait davantage que d’aller agacer ces grandes statues que la postérité se plaît à hisser au sommet de gigantesques piédestaux. Avec Ludwig van, c’est bien entendu à la sévère figure tutélaire de Beethoven qu’il s’attaque, toujours avec une grande liberté de ton : c’est un voyage au travers de l’univers beethovénien, à la fois poétique et humoristique, qui va de réminiscences en extrapolations déclinant en filigrane quelques réflexions philosophiques et musicologiques. Composé entre 1969 et 1970, cet objet artistique non identifié entre cinéma expérimental, pièce radiophonique et théâtre musical ne serait-il pas pour Kagel une manière de tuer le père ?
Rencontre après concert avec les musiciens.
Coproduction Ensemble intercontemporain, Philharmonie de Paris
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Salle de conférence - Philharmonie
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