Ancienne élève d’Alexei Lubimov, récemment sortie du Conservatoire d’Amsterdam avec les honneurs aussi bien en pianoforte qu’en clavecin, Olga Pashchenko est une artiste à suivre – ses deux premiers enregistrements en témoignent.

Elle est à la fois pianiste, pianofortiste, claveciniste et organiste : la tout juste trentenaire Olga Pashchenko n’a pas froid aux yeux. Elle a bien raison, et les deux disques qu’elle a fait paraître chez Outhere et Fuga Libera le prouvent. Ils font la part belle à Beethoven, qu’elle interprète bien évidemment sur des instruments d’époque ou sur une réplique due au facteur Christopher Clarke. Sa participation à l’intégrale des sonates de Beethoven sur pianoforte la voit reprendre notamment deux partitions où elle était enthousiasmante : la Sonate n° 20, deuxième de l’Opus 49, et la Sonate n° 32, ce fameux Opus 111 sur lequel Beethoven clôt l’immense corpus qu’il consacre au piano, dont Pashchenko explique qu’elle « transcende tous les styles imaginables. »