En 1934, Rachmaninov assurait la création de sa Rhapsodie sur un thème de Paganini, sous la baguette de Leopold Stokowski. Cinq ans plus tard, le compositeur suggérait à Fokine d’en faire un ballet sur l’argument du pacte que Paganini aurait conclu avec le diable.

Nikolaï Lugansky est un intime de la Rhapsodie sur un thème de Paganini, parfois considérée comme le cinquième concerto pour piano de Sergueï Rachmaninov : il l’a enregistrée en 2004, puis en 2006. Ces variations, en particulier les dernières, représentent un sommet de virtuosité pour tout pianiste ; sous ses doigts, elles étincellent. Créée en 1934 par le compositeur lui-même, la Rhapsodie témoigne de l’influence américaine dans l’écriture de Rachmaninov et du nouveau souffle créatif qui l’anima jusqu’à la fin de sa vie, après des années d’exil et d’errance. Mikhaïl Pletnev, à la direction du Russian National Orchestra, ressuscite également une œuvre méconnue du compositeur russe Alexandre Scriabine, sa Symphonie n°2, créée en janvier 1902 à Saint-Pétersbourg.