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L’Orchestre de Paris en tournée en Amérique du Nord

Publié le 01 mars 2024 — par Orchestre de Paris

— Klaus Mäkelä - © Marco Borggreve

L’Orchestre de Paris fait son come-back : New York, Boston, Ann Arbor, Montréal. 

Cela faisait 21 ans que l’Orchestre de Paris n’était pas retourné en Amérique du Nord. Ces quatre concerts à Ann Arbor, New York, Boston et Montréal sont l’occasion tant attendue par les musiciens de renouer avec la tournée transatlantique, passage essentiel pour témoigner du rayonnement international d’un orchestre.

— L’Orchestre de Paris en tournée en Amérique du Nord | Mars 2024 | Teaser BETC © BETC

Ce sera la onzième de son histoire, depuis que, un an après sa création, le père fondateur Charles Munch l’avait emmené en 1968 pour vingt concerts aux États-Unis, Canada et Mexique. Munch y était mort à 77 ans, laissant l’orchestre orphelin. Cinq autres suivront pendant les quinze ans du mandat de Daniel Barenboim : 1976, 1981 (intégrale des symphonies de Beethoven), 1983, 1985, jusqu’à 1989, dans le cadre d’un tour du monde célébrant le bicentenaire de la Révolution. Semyon Bychkov fera traverser deux fois l’océan à notre orchestre, en 1991 et 1994, avant que Christoph Eschenbach ne l’emmène à Carnegie Hall en 2002 et 2003.

— L’Orchestre de Paris en tournée aux Etats-Unis en 1968 - © Gérard Neuvecelle

L’occasion aussi pour l’Orchestre de Paris de renouer avec ces salles emblématiques que sont le Symphony Hall de Boston à l’acoustique légendaire, Carnegie Hall à New York où dirigèrent Mahler et Toscanini, l’Auditorium de l’université du Michigan et la nouvelle Maison symphonique qui a remplacé avantageusement la salle Wilfrid Pelletier à Montréal en 2011. Rien de tel qu’une tournée pour souder un collectif et resserrer les liens entre les musiciens et leur directeur musical. Sans parler de l’émulation que cela représente de jouer dans des salles habituées à voir passer les meilleures phalanges du monde. Klaus Mäkelä et l’Orchestre de Paris ont choisi, avec Le Sacre du printemps et L’Oiseau de feu, des œuvres dans lesquelles l’orchestre excelle, comme ce fut le cas récemment à Paris et Aix-en-Provence, et même au disque. La sensibilité du pianiste coréen de 20 ans Yunchan Lim, vainqueur du concours Van Cliburn, dans Rachmaninoff, comme la poésie du Prélude à l’après-midi d’un faune, dans l’ADN de l’Orchestre depuis sa création, complètent un programme propre à renforcer le rang international de l’orchestre permanent de la Philharmonie de Paris.