Concert
Requiem - Campra
Les Talens Lyriques - Christophe Rousset
Thursday, 8 February 2018 — 8:30pm
Program
Jean-Philippe Rameau
In convertendo
Marc-Antoine Charpentier
Symphonies pour un reposoir H.515
Entracte
André Campra
Requiem
Distribution
- Les Talens Lyriques
- Choeur de chambre de Namur
- Christophe Rousset, conducting
- Caroline Arnaud, dessus I
- Eléonore Pancrazi, dessus II
- Philippe Gagné, haute-contre
- Emiliano Gonzalez Toro, taille
- Douglas Williams, basse taille
On sait peu de chose sur la date de composition du Requiem d’André Campra. L’a-t-il écrit quand il était maître de musique à Notre-Dame de Paris ? L’a-t-il écrit plus tard ? Toujours est-il qu’il y a là une des grandes pages du baroque français.
Maître de chapelle à Notre-Dame de Paris, puis plus tard à la Chapelle royale, André Campra a beaucoup composé pour le théâtre et fait figure de jalon fondamental entre Lully et Rameau. Parmi ses œuvres religieuses, son Requiem, composé après 1723, se signale par son caractère apaisé (le Dies Irae en est absent), voire serein : il n’inspire pas la crainte, ne se morfond pas dans une atmosphère sombre mais invite à l’espoir d’une lumière éternelle. En cela, il annonce le Requiem de Fauré. Datant de 1710-1714, In convertendo fait partie des quatre d’œuvres d’église de la jeunesse de Rameau qui ont survécu. Ce motet contient une fugue qui n’a rien à envier aux plus belles réussites de Bach dans ce domaine.
Maître de chapelle à Notre-Dame de Paris, puis plus tard à la Chapelle royale, André Campra a beaucoup composé pour le théâtre et fait figure de jalon fondamental entre Lully et Rameau. Parmi ses œuvres religieuses, son Requiem, composé après 1723, se signale par son caractère apaisé (le Dies Irae en est absent), voire serein : il n’inspire pas la crainte, ne se morfond pas dans une atmosphère sombre mais invite à l’espoir d’une lumière éternelle. En cela, il annonce le Requiem de Fauré. Datant de 1710-1714, In convertendo fait partie des quatre d’œuvres d’église de la jeunesse de Rameau qui ont survécu. Ce motet contient une fugue qui n’a rien à envier aux plus belles réussites de Bach dans ce domaine.