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Berlioz et Ravel, le nouvel album de Klaus Mäkelä à la tête de l’Orchestre de Paris

Publié le 03 June 2025 — par Orchestre de Paris

© M.Benguigui

Troisième opus du jeune chef d’orchestre avec la phalange dont il est directeur musical, cet album (Decca Classics) est consacré à deux grandes œuvres françaises du répertoire : la Symphonie fantastique de Berlioz et La Valse de Ravel. 

La pièce maîtresse de l’album est la Symphonie fantastique, enregistrée en public à la Philharmonie de Paris en décembre 2024. Klaus Mäkelä l’a dirigée en concert avec l’Orchestre de Paris près d’une quinzaine de fois avant cet enregistrement. 

« Ce chef-d’œuvre de Berlioz a une signification toute particulière pour l’Orchestre de Paris », rappelle Klaus Mäkelä. « C’est l’une des œuvres interprétées et enregistrées par Charles Munch en 1967, alors premier directeur musical de l’Orchestre de Paris. Elle est depuis lors restée au cœur de son répertoire. J’ai eu le privilège de diriger la Symphonie fantastique à de nombreuses occasions avec les formidables musiciens de mon orchestre, tant à la Philharmonie qu’en tournée, et je suis émerveillé de voir à quel point cette musique semble encore très actuelle aujourd’hui, près de 200 ans après sa création. » 

Klaus Mäkelä et l’orchestre ont remporté un très grand succès après avoir interprété cette œuvre lors des BBC Proms l’été dernier. Le Guardian a qualifié le concert au Royal Albert Hall d’« électrisant », ajoutant : « Mäkelä nous a envoûtés dès les premières notes, avec des musiciens dignes d’une dream-team orchestrale ». Bachtrack pour sa part a qualifié l’interprétation de « flamboyante et raffinée », tandis que The Arts Desk a vu dans le finale « l’acmé d’une interprétation en tous points extraordinaire ». 

— Berlioz: Symphonie fantastique, H. 48: IV. Marche au supplice

Berlioz s’est inspiré de Shakespeare, de Beethoven et de son amour pour l’actrice Harriet Smithson pour écrire cette symphonie en 1830. Il y déploie un thème musical récurrent, qu’il nomme « idée fixe », pour représenter l’obsession de l’artiste. L’œuvre est considérée comme révolutionnaire à l’époque de sa création en raison de son orchestration audacieuse et de sa richesse émotionnelle. 

Il s’agit du troisième opus de la série liée aux Ballets russes gravée par Klaus Mäkelä avec l’Orchestre de Paris. Après les albums consacrés à Stravinski et Debussy, cet enregistrement propose une nouvelle interprétation de La Valse de Ravel. Destinée à l’origine aux Ballets russes de Diaghilev, l’œuvre a d’abord été mésestimée avant d’être reconnue comme l’une des pièces orchestrales les plus passionnantes de Ravel. L’Orchestre de Paris dispose d'une forte tradition d’interprétation de Ravel, et cet album marque le 150e anniversaire de la naissance du compositeur.

 

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