Ce colloque s’inscrit dans la dynamique des études concernant les biens culturels spoliés (résultant de saisies, pillages, ventes sous la contrainte, etc.).
Un travail conséquent a été mené dans diverses institutions, dont les musées, sur les œuvres d’art, et plus récemment sur les livres. La Philharmonie de Paris, et en son sein le Musée de la musique et son équipe de Conservation-Recherche, souhaitent contribuer au développement des recherches sur les spoliations dans le domaine musical : recherches en provenance, marché et circulation des instruments, connaissance des acteurs et de leurs réseaux, etc.
L’histoire de la musique pendant la période nazie en France et en Europe a fait l’objet, cette dernière décennie, d’études et de travaux significatifs. À titre d’exemples, le colloque « La musique à Paris sous l’Occupation » (Cité de la musique, 13-14 mai 2013, Fayard, 2013) s’intéressait à l’activité des compositeurs et des musiciens ; et la journée d’études « La musique spoliée » (Sciences Po, janvier 2020) exposait les divers aspects du sujet (histoire de la spoliation des instruments, des livres et des partitions de musique, approche mémorielle). C’est spécifiquement à l’instrument de musique, en tant que bien patrimonial et culturel, que ce colloque international est dédié.
Ce colloque a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Goethe-Institut.