Cycles de conférences
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Salle de conférence - Philharmonie
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Durée : environ
2h00
Avec 
Christian Merlin
, conférencier
Pour qui aime l’opéra, sans nul doute le XIXe siècle est le siècle par excellence. Qu’en est-il de ce genre dramatique hybride mêlant théâtre et musique ? Comment est-il traversé par les mouvements philosophiques, sociologiques et politiques du temps ? Quels en sont les codes, les représentations symboliques et les polémiques passionnées ? Quels en sont les enjeux esthétiques ? Après deux séances intitulées « l’abc » permettant de découvrir l’ensemble des aspects stylistiques et leurs évolutions (aussi bien en Italie, en France, en Allemagne qu’en Russie), des conférences thématiques vous invitent à pénétrer plus avant dans le monde aussi insolite qu’inouï de l’opéra romantique.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’opéra joué dans les cours allemandes n’est envisageable qu’en italien. Non seulement car le genre lui-même vient d’Italie, mais parce que seule cette langue est considérée comme élégante et méolodieuse, l’allemand restant la langue du peuple, du vulgaire, incapable d’exprimer les passions nobles. Mozart s’en plaint, qui milite pour la reconnaissance des qualités musicales de sa langue maternelle. Sa Flûte enchantée, puis le Fidelio de Beethoven, sont des tentatives isolées pour renverser la tendance, mais elles restent sans lendemain jusqu’au succès inespéré du Freischütz de Weber en 1821, qui vient concurrencer le monopole de Rossini et favoriser l’éveil d’une conscience nationale allemande par la musique. Celle-ci sera relayée par Hoffmann, mais aussi par les moins connus Marschner et Lortzing, chaînons manquants avant l’apogée de Wagner, peut-être le premier à réaliser la « prière du matin et du soir » de Robert Schumann : l’opéra allemand.
Christian Merlin est critique musical au Figaro depuis 2000, producteur sur France Musique de l’émission « Au Cœur de l’orchestre », auteur et conférencier. Agrégé d’allemand, docteur en études germaniques, titulaire de l’HDR en musicologie, il a longtemps été maître de conférences à l’Université de Lille. Auteur de plusieurs ouvrages dont : Wagner mode d’emploi (L’Avant-Scène Opéra), Richard Strauss mode d’emploi (L’Avant-Scène Opéra), Au Cœur de l’orchestre (Fayard), Le Philharmonique de Vienne (Buchet-Chastel), Les Grands chefs d’orchestre du XXe siècle (Buchet-Chastel).
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’opéra joué dans les cours allemandes n’est envisageable qu’en italien. Non seulement car le genre lui-même vient d’Italie, mais parce que seule cette langue est considérée comme élégante et méolodieuse, l’allemand restant la langue du peuple, du vulgaire, incapable d’exprimer les passions nobles. Mozart s’en plaint, qui milite pour la reconnaissance des qualités musicales de sa langue maternelle. Sa Flûte enchantée, puis le Fidelio de Beethoven, sont des tentatives isolées pour renverser la tendance, mais elles restent sans lendemain jusqu’au succès inespéré du Freischütz de Weber en 1821, qui vient concurrencer le monopole de Rossini et favoriser l’éveil d’une conscience nationale allemande par la musique. Celle-ci sera relayée par Hoffmann, mais aussi par les moins connus Marschner et Lortzing, chaînons manquants avant l’apogée de Wagner, peut-être le premier à réaliser la « prière du matin et du soir » de Robert Schumann : l’opéra allemand.
Christian Merlin est critique musical au Figaro depuis 2000, producteur sur France Musique de l’émission « Au Cœur de l’orchestre », auteur et conférencier. Agrégé d’allemand, docteur en études germaniques, titulaire de l’HDR en musicologie, il a longtemps été maître de conférences à l’Université de Lille. Auteur de plusieurs ouvrages dont : Wagner mode d’emploi (L’Avant-Scène Opéra), Richard Strauss mode d’emploi (L’Avant-Scène Opéra), Au Cœur de l’orchestre (Fayard), Le Philharmonique de Vienne (Buchet-Chastel), Les Grands chefs d’orchestre du XXe siècle (Buchet-Chastel).
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