Programme
Distribution
Un clavecin inspiré du Messinois Grimaldi et un archiluth vénitien de Christoph Koch. Le Musée de la musique confie ses joyaux italiens aux meilleurs historicistes, direction Innsbruck.
Si l’absolutisme de Ferdinand-Charles d’Autriche (1628-1662) lui fait assez mauvaise presse en tant qu’empereur, son penchant pour les arts, et particulièrement pour la musique, nous le rend sympathique comme mécène. Pensez donc : sa cour créera les premiers opéras italiens hors de la péninsule, en plus d’abriter ou d’inviter nombre de grands interprètes et autres créateurs. On y rencontre notamment Giovanni Antonio Pandolfi Mealli, dont les sonates pleines d’affects dans la ligne du Stylus Phantasticus furent publiées en deux volumes séparés au lieu d’un seul – manière commode de remercier son monarque dans une dédicace, et l’impératrice Anne de Médicis dans l’autre. Difficile d’imaginer compositions plus libres pour l’époque.
Comment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B