Concert symphonique
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Cité de la musique - Salle des concerts
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Durée : environ
2h00
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Franz Schubert
Quatuor à cordes n° 15
Arnold Schönberg
Symphonie de chambre n° 2
Entracte
Johannes Brahms
Symphonie n° 3
Les Dissonances
Quatuor Les Dissonances
David Grimal
, violon, direction
Hans Peter Hofmann
, violon
David Gaillard
, alto
Xavier Phillips
, violoncelle
Dans un article de 1947 resté justement célèbre, Schönberg retraçait l’histoire d’« un progrès vers cette libération totale du langage musical dont Brahms le progressiste aura été l’initiateur ». Et dans un bref texte autobiographique de 1949, il raconte qu’il a été un « brahmsien » inconditionnel, qu’il a hérité de Brahms ce qu’il appelle le « développement par variation » ou encore un « attrait pour les nombres impairs de mesures ».
Entendre la Troisième Symphonie de Brahms à travers les oreilles de Schönberg, c’est donc écouter à nouveau ce qui a
fini par être enseveli sous la popularité de certaines mélodies brahmsiennes (le thème du Poco allegretto a été adapté d’innombrables fois, de Serge Gainsbourg à Frank Sinatra). À l’inverse, on peut aussi, à travers le prisme de Brahms, prêter une oreille neuve à Schönberg, notamment au retour à la tonalité qui caractérise la Seconde Symphonie de chambre.
Entendre la Troisième Symphonie de Brahms à travers les oreilles de Schönberg, c’est donc écouter à nouveau ce qui a
fini par être enseveli sous la popularité de certaines mélodies brahmsiennes (le thème du Poco allegretto a été adapté d’innombrables fois, de Serge Gainsbourg à Frank Sinatra). À l’inverse, on peut aussi, à travers le prisme de Brahms, prêter une oreille neuve à Schönberg, notamment au retour à la tonalité qui caractérise la Seconde Symphonie de chambre.
Coproduction Cité de la musique, Opéra de Dijon et Les Dissonances.