Concert symphonique
•
Cité de la musique - Salle des concerts
•
Durée : environ
1h55
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Ludwig van Beethoven
Leonore III
Ouverture en ut majeur op.72
Michel Tabachnik
Le livre de Job
création mondiale*
Entracte
Robert Schumann
Concerto pour piano
Arnold Schönberg
Un Survivant de Varsovie op. 46
pour récitant, choeur d'hommes et orchestre
**
Brussels Philharmonic
Michel Tabachnik
, direction
Ivo Pogorelich
, piano
Les Cris de Paris*
, Dieu, Satan, commentaires
Geoffroy Jourdain*
, chef de chœur
Elise Chauvin*
, soprano, femme de Job
Patrick Kabongo*
, ténor, Élihu, fils de Barakeel de Buz, Le Messager
Marc Mauillon*
, baryton, Job
Tomislav Lavoie*
, basse, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, Tsophar de Naama
Chœur de l'Armée française**
Aurore Tillac**
, chef de chœur
Lionel Peintre**
, récitant
L’unique opéra de Beethoven fut créé en 1805 à Vienne. Il n’y eut que trois représentations, la ville étant occupée par les troupes françaises. On a souvent vu dans le livret de Fidelio un plaidoyer pour la liberté.
C’est encore de combat pour la liberté que parle Michel Tabachnik au sujet du Livre de Job, indiquant que son œuvre met en avant « le conflit moral de Job mis à l’épreuve par Satan, mais qui, dans les pires tourments, ne renie jamais Dieu ». Toujours d’après lui, le Concerto de Schumann peut se lire comme la métaphore d’un combat résolu : celui qui opposerait le soliste à un orchestre avant de se résoudre « en une paix sonore ».
Quant au texte que Schönberg lui-même a rédigé pour l’une de ses dernières œuvres, Un survivant de Varsovie (1947), c’est une sorte de monologue intérieur d’un rescapé témoignant de la cruauté nazie. La fin de la partition est particulièrement bouleversante : tandis que les Juifs sont comptés pour être envoyés dans les chambres à gaz, ils trouvent encore la force d’entonner la prière du Shema Israël.
C’est encore de combat pour la liberté que parle Michel Tabachnik au sujet du Livre de Job, indiquant que son œuvre met en avant « le conflit moral de Job mis à l’épreuve par Satan, mais qui, dans les pires tourments, ne renie jamais Dieu ». Toujours d’après lui, le Concerto de Schumann peut se lire comme la métaphore d’un combat résolu : celui qui opposerait le soliste à un orchestre avant de se résoudre « en une paix sonore ».
Quant au texte que Schönberg lui-même a rédigé pour l’une de ses dernières œuvres, Un survivant de Varsovie (1947), c’est une sorte de monologue intérieur d’un rescapé témoignant de la cruauté nazie. La fin de la partition est particulièrement bouleversante : tandis que les Juifs sont comptés pour être envoyés dans les chambres à gaz, ils trouvent encore la force d’entonner la prière du Shema Israël.
Coproduction Cité de la musique, Brussels Philharmonic.
Avec le soutien de Pro Helvetia.