Complices depuis de nombreux concerts, Jean-Claude Casadesus et Boris Berezovsky se retrouvent pour un programme romantique et moderne dans lequel la virtuosité de l’orchestre succède à la virtuosité du piano.

L’Orchestre National de Lille a 40 ans et se porte très bien. La phalange fondée par Jean-Claude Casadesus poursuit avec succès la démarche d’ouverture aux publics et d’intégration dans le tissu régional qui est la sienne, tout en se produisant également ailleurs en France et dans le monde. Le chef et directeur musical de l’orchestre retrouve à la Philharmonie un pianiste qu’il a eu maintes fois l’occasion de côtoyer (ainsi pour un Concerto n° 1 de Tchaïkovski donné dans le cadre de Lille piano(s) festival, dont Casadesus est le directeur artistique), le flamboyant Boris Berezovsky, pour le Concerto pour piano n° 2 de Chopin. Le reste du programme met en regard deux œuvres du XXe siècle : le frénétique Boléro de Ravel et les Métaboles de l’un de ses descendants dans l’art de l’orchestration, Dutilleux.