Concert symphonique
Orchestre de Paris / Gábor Káli
Antoine Tamestit - Ravel, Bartók
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- Taxi G7
Mercredi 14 avril 2021 — 20h30
Jeudi 15 avril 2021 — 20h30
Programme
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin
Béla Bartók
Concerto pour alto
Le Mandarin merveilleux (Suite)
Maurice Ravel
Boléro
Distribution
- Orchestre de Paris
- Gábor Káli, direction
- Antoine Tamestit, alto
Même si leur audace s’exprima de manière contrastée – encore que des convergences apparaissent parfois – Bartók et Ravel demeurent deux grands maîtres de la modernité musicale, auxquels rend hommage la densité de ce programme.
La suite d’orchestre tirée par Bartók de son ballet expressionniste, Le Mandarin merveilleux, est une page brillante, restituant un étonnant mélange de réalisme cru et de fantastique : le vacarme industriel de la ville le dispute aux échos orientalistes. Plus tardif, le Concerto pour alto magnifie le timbre chaud de l’instrument soliste en une rhapsodie dont la virtuosité fait parfois place à une méditation lyrique et comme suspendue.
Sur la versant ravélien, Le Tombeau de Couperin, initialement pour piano, est un double hommage aux morts de la Grande Guerre et au maître du baroque français. Point de tonalité funèbre ou d’esprit de pastiche, toutefois, dans cette partition éminemment personnelle. Quant à l’infini crescendo orchestral du Boléro, pour lequel on cria « Au fou ! » lors de la création, il s’est imposé comme l’une des partitions les plus populaires de tout le répertoire symphonique, et reste un formidable hommage aux timbres instrumentaux.
La suite d’orchestre tirée par Bartók de son ballet expressionniste, Le Mandarin merveilleux, est une page brillante, restituant un étonnant mélange de réalisme cru et de fantastique : le vacarme industriel de la ville le dispute aux échos orientalistes. Plus tardif, le Concerto pour alto magnifie le timbre chaud de l’instrument soliste en une rhapsodie dont la virtuosité fait parfois place à une méditation lyrique et comme suspendue.
Sur la versant ravélien, Le Tombeau de Couperin, initialement pour piano, est un double hommage aux morts de la Grande Guerre et au maître du baroque français. Point de tonalité funèbre ou d’esprit de pastiche, toutefois, dans cette partition éminemment personnelle. Quant à l’infini crescendo orchestral du Boléro, pour lequel on cria « Au fou ! » lors de la création, il s’est imposé comme l’une des partitions les plus populaires de tout le répertoire symphonique, et reste un formidable hommage aux timbres instrumentaux.
Écouter et regarder
Maurice Ravel : Boléro - Orchestra Filarmonica della Scala de Milan, Daniel Barenboim (direction)
Maurice Ravel : Le Tombeau de Couperin - Orchestre Philharmonique de Radio France, Myung-Whun Chung (direction)
Béla Bartók : Le Mandarin merveilleux Op.19, Sz. 73 - Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, Peter Csaba (direction)
Béla Bartók : Concerto pour alto et orchestre - Tabea Zimmermann (alto), Orchestre national de Lyon, Stephen Sloane (direction)