Concert symphonique
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Programme
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 23
Gustav Mahler
Symphonie n° 1 "Titan"
Distribution
Orchestre de Paris
Jaap van Zweden, direction
Khatia Buniatishvili, piano
C'est tout le génie viennois qui est ici convoqué avec des partitions composées à un siècle d’intervalle : le somptueux Concerto n° 23 de Mozart et la puissante Symphonie « Titan », qui fit passer Mahler du statut de chef à celui de compositeur.
Olivier Messiaen considérait le Concerto n° 23, avec son Adagio bouleversant et « prophétique », comme la plus belle partition de Mozart, et il est vrai que sa perfection harmonique et mélodique, ombrée d’un dramatisme digne de Don Giovanni, en font l’un des sommets absolus de la musique concertante. En regard, la Symphonie n°1 de Mahler, longtemps incomprise, dresse ses quatre mouvements où se déploie déjà, en devenir, tout l’art du compositeur : la création d’envoûtantes et statiques nappes sonores, la réactivation tragique de l’esprit du Lied, le sens de l’ironie citationnelle et de la parodie, mêlant gravité et futilité, l’inspiration méditative mais ourlée d’ombres fantastiques. C’est au poète Jean-Paul, aimé de Schumann, que renvoie en effet le surnom de « Titan », comme un hommage au romantisme et la promesse de son dépassement.
Olivier Messiaen considérait le Concerto n° 23, avec son Adagio bouleversant et « prophétique », comme la plus belle partition de Mozart, et il est vrai que sa perfection harmonique et mélodique, ombrée d’un dramatisme digne de Don Giovanni, en font l’un des sommets absolus de la musique concertante. En regard, la Symphonie n°1 de Mahler, longtemps incomprise, dresse ses quatre mouvements où se déploie déjà, en devenir, tout l’art du compositeur : la création d’envoûtantes et statiques nappes sonores, la réactivation tragique de l’esprit du Lied, le sens de l’ironie citationnelle et de la parodie, mêlant gravité et futilité, l’inspiration méditative mais ourlée d’ombres fantastiques. C’est au poète Jean-Paul, aimé de Schumann, que renvoie en effet le surnom de « Titan », comme un hommage au romantisme et la promesse de son dépassement.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
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3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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