Concert symphonique
Orchestre de Paris / Jaap van Zweden
Khatia Buniatishvili - Mozart, Mahler
Pour repartir après ce concert
- Taxi G7
Mercredi 3 février 2021 — 20h30
Jeudi 4 février 2021 — 20h30
Programme
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 23
Gustav Mahler
Symphonie n° 1 "Titan"
Distribution
- Orchestre de Paris
- Jaap van Zweden, direction
- Khatia Buniatishvili, piano
C'est tout le génie viennois qui est ici convoqué avec des partitions composées à un siècle d’intervalle : le somptueux Concerto n° 23 de Mozart et la puissante Symphonie « Titan », qui fit passer Mahler du statut de chef à celui de compositeur.
Olivier Messiaen considérait le Concerto n° 23, avec son Adagio bouleversant et « prophétique », comme la plus belle partition de Mozart, et il est vrai que sa perfection harmonique et mélodique, ombrée d’un dramatisme digne de Don Giovanni, en font l’un des sommets absolus de la musique concertante. En regard, la Symphonie n°1 de Mahler, longtemps incomprise, dresse ses quatre mouvements où se déploie déjà, en devenir, tout l’art du compositeur : la création d’envoûtantes et statiques nappes sonores, la réactivation tragique de l’esprit du Lied, le sens de l’ironie citationnelle et de la parodie, mêlant gravité et futilité, l’inspiration méditative mais ourlée d’ombres fantastiques. C’est au poète Jean-Paul, aimé de Schumann, que renvoie en effet le surnom de « Titan », comme un hommage au romantisme et la promesse de son dépassement.
Olivier Messiaen considérait le Concerto n° 23, avec son Adagio bouleversant et « prophétique », comme la plus belle partition de Mozart, et il est vrai que sa perfection harmonique et mélodique, ombrée d’un dramatisme digne de Don Giovanni, en font l’un des sommets absolus de la musique concertante. En regard, la Symphonie n°1 de Mahler, longtemps incomprise, dresse ses quatre mouvements où se déploie déjà, en devenir, tout l’art du compositeur : la création d’envoûtantes et statiques nappes sonores, la réactivation tragique de l’esprit du Lied, le sens de l’ironie citationnelle et de la parodie, mêlant gravité et futilité, l’inspiration méditative mais ourlée d’ombres fantastiques. C’est au poète Jean-Paul, aimé de Schumann, que renvoie en effet le surnom de « Titan », comme un hommage au romantisme et la promesse de son dépassement.
Écouter et regarder
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano no 23 en la majeur K. 488 - Pierre-Laurent Aimard (piano, direction) - Chamber Orchestra of Europe
Gustav Mahler : Symphonie no 1 en ré majeur "Titan" - London Symphony Orchestra, Bernard Haitink (direction)