Programme
Distribution
Si Mozart et les classiques ont la prédilection de l’Orchestre de chambre de Lausanne, de grandes pages romantiques trouvent aussi en lui un interprète approprié à son effectif.
Dans sa Première Symphonie, créée en 1800, Ludwig van Beethoven fait allégeance à ses aînés, maîtres absolus de l’esthétique classique – Haydn, qui fut son professeur, et Mozart, qu’il admire profondément. On y lit cependant déjà les signes d’une écriture orchestrale singulière et innovante, qui sera portée à son apogée dans la Neuvième Symphonie.
Autre génie, dont la destinée est aussi fulgurante que la postérité est universelle et pérenne, Wolfgang Amadeus Mozart compose dans tous les genres musicaux, pour tous les instruments et toutes les configurations. Ses cinq concertos pour violon font autorité, notamment le dernier, le plus abouti, avec lequel le compositeur s’est largement émancipé de l’héritage italien et du style galant.
Ce n’est pas par hasard si Richard Strauss cite, en 1945, la Marche funèbre de la Symphonie n° 3 de Beethoven dans ses Métamorphoses. Cette élégie crépusculaire, pensée à l’origine pour chœur d’hommes et finalement confiée aux cordes, est le chant du cygne d’un compositeur octogénaire mais aussi d’un monde dévasté par la Seconde Guerre mondiale et d’une esthétique romantique qui vit ses dernières heures.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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