Programme
Distribution
Les doigts de Lang Lang dans un bouillant Concerto de Saint-Saëns, la création française d’une pièce magnétique de Miroslav Srnka, une symphonie de Mozart célébrant l’hédonisme parisien : autant de raisons de se précipiter sur ce concert-événement !
Faut-il suivre Alfred Cortot, qui soupçonnait une inspiration shakespearienne dans le Concerto n° 2 de Saint-Saëns ? L’œuvre, qui enchanta Liszt, est en tous cas d’un charme et d’une vélocité redoutables, s’achevant sur une tarentelle endiablée.
Plus apaisées, les Symphonies pour cordes de Mendelssohn sont des œuvres de prime jeunesse, où éclate le génie d’un adolescent encore pénétré des modèles de Bach et Mozart. Du grand Amadeus, voici la Symphonie n° 31, juvénile elle aussi, et brillante, avec ses imposants crescendos, ses contrastes de nuances et ses ritournelles entraînante : une œuvre certes destinée « aux applaudissements » du public parisien de 1778, mais dont la profondeur toute mozartienne ne s’impose pas moins.
En prime, ce concert voit la création française d’une pièce du compositeur tchèque Miroslav Srnka, fascinante exploration de la transcendance de l’individu dans le collectif : parmi les exemples de super-organismes, on peut citer les colonies d’abeilles ou… un orchestre symphonique !
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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