Concert vocal
Libera me
Orchestre national d'Île-de-France - Enrique Mazzola - Boulez, Verdi
Dimanche 20 mai 2018 — 16h30
Programme
Pierre Boulez
Memoriale (oeuvre pour peitit orchestre et flûte soliste)
Giuseppe Verdi
Requiem
Distribution
- Orchestre national d'Île-de-France
- Choeur de l'Orchestre de Paris
- Enrique Mazzola, direction
- Karine Babajanyan, soprano
- Sanja Radišic, mezzo-soprano
- Alexei Tatarintsev, ténor
- Nikolay Didenko, basse
- Lionel Sow, chef de choeur
- Hélène Giraud, flûte
Verdi a dédié son Requiem à l’écrivain Alessandro Manzoni, disparu en 1873. Enrique Mazzola et Lionel Sow s’attachent à faire ressortir ses accents bouleversants dont certains proviennent directement de la scène lyrique.
Certains disent qu’il s’agit là du sommet de la musique sacrée. D’autres insistent sur le fait que l’opéra n’est pas absent de cette œuvre grandiose dans laquelle les voix sont reines. D’autres, enfin, rapprochent cette fresque vocale de la Neuvième Symphonie de Beethoven, dans le sens où la musique devient universelle, tant elle englobe tout par sa puissance et son lyrisme. Chacun a sans doute vu juste. Les airs se succèdent en effet comme dans un opéra, mais le chœur est en revanche très présent. C’est bien lui qui donne un souffle grandiose à l’ensemble. Car chez Verdi, surtout lorsqu’il écrit en 1874 cette poignante musique pour son défunt compagnon de route Alessandro Manzoni (lui aussi fervent défenseur de l’unité italienne vers 1870), c’est le chœur qui est au centre de toute l’attention. Un chœur qui représente ce peuple qu’il a tant aimé, tant défendu face aux divisions des États, de l’Église et des cours.
Certains disent qu’il s’agit là du sommet de la musique sacrée. D’autres insistent sur le fait que l’opéra n’est pas absent de cette œuvre grandiose dans laquelle les voix sont reines. D’autres, enfin, rapprochent cette fresque vocale de la Neuvième Symphonie de Beethoven, dans le sens où la musique devient universelle, tant elle englobe tout par sa puissance et son lyrisme. Chacun a sans doute vu juste. Les airs se succèdent en effet comme dans un opéra, mais le chœur est en revanche très présent. C’est bien lui qui donne un souffle grandiose à l’ensemble. Car chez Verdi, surtout lorsqu’il écrit en 1874 cette poignante musique pour son défunt compagnon de route Alessandro Manzoni (lui aussi fervent défenseur de l’unité italienne vers 1870), c’est le chœur qui est au centre de toute l’attention. Un chœur qui représente ce peuple qu’il a tant aimé, tant défendu face aux divisions des États, de l’Église et des cours.
Production Orchestre national d'Île-de-France
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