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La Grande Nouba
22 mars
Toute la programmation

La grande nouba

La tradition andalouse marocaine
Concert
adulte, famille
Cité de la musique - Salle des concerts

Programme

Distribution

Mohamed Bajeddoub
Noubat Rasd Dail (bouchra Iana)
Noubat Al Maya (chamsou al achiya)
Noubat Al Isbihane (ya man malakni abda)
mamawiles improvisés
Mohamed Bajeddoub et son ensemble Chabab Al Andalouss (Rabat)
Mohamed Bajeddoub , chant
Mourad Bennani , luth
Adil Benjelloun , rebab
Hicham Belghiti , violon
Ahmed Bennis , violon 2
Mohamed Amine Debbi , tar
Khalid Frej , derbouka
On attribue l’invention de la nouba à un musicien de la grande époque de l’Al- Andalus, au Moyen Âge, lorsqu'une vaste partie de la péninsule ibérique fut occupée par les Arabes. À partir de 1492, les pays du Maghreb virent revenir ces populations, avec leurs richesses culturelles. Si bien que l’on y retrouve aujourd’hui une musique classique dont les bases ont été développées durant la période arabo-andalouse.

La nouba (noubat au pluriel) est une composition musicale construite sur un mode, qui lui donne son nom. Ziryab distinguait vingt-quatre noubat, correspondant aux vingtquatre modes ou tempéraments et aux vingt-quatre heures de la journée. Nombre de ces variantes subsistent : onze au Maroc, douze en Algérie, treize en Tunisie.

Nul n’incarne mieux la continuité dans la réinvention du répertoire des noubas tunisiennes que la chanteuse Dorsaf Hamdani accompagnée de son ensemble. À Constantine, c’est Salim Fergani qui représente le malouf sous sa forme la plus raffi née ; tandis qu’au Maroc, Mohamed Bajeddoub perpétue lui aussi, sous le nom de al-âla, l’antique tradition arabo-andalouse.

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