Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
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Durée : environ
1h38
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Robert Schumann
Waldszenen op. 82
Nachtstücke op. 23
Entracte
Jean Sibelius
Sonate en fa majeur op. 12
Cinq Pièces op. 85
Bellis, Oeillet, Iris, Aquilera, Campanula
Cinq Pièces op. 114
Paysage, Lac de forêt, Scène d'hiver, Chant de la forêt, Vision de printemps
Barcarolle
(bis)
Robert Schumann
Arabesque, op. 18
(bis)
Alain Planès
, piano
Entre les impressions paysagères que Sibelius rassemble dans son op. 114 et les Scènes de la forêt op. 82 de Schumann, il y a aussi le monde inquiétant, presque diabolique des Nachtstücke, ces pièces nocturnes ou crépusculaires qui révèlent une nature peuplée de menaces.
Paysage, Chant dans la forêt, Vision de printemps… : tels sont les titres que Sibelius donne à ses pages pianistiques, qui font écho au Paysage souriant, à L’Oiseau prophète ou aux Fleurs solitaires des Waldszenen schumanniennes composées en 1849. Mais, au détour de ces clairières, c’est soudain un Lieu maudit qui surgit, que Schumann peint avec des dissonances et des appoggiatures douloureuses. Ici, les fleurs sont « pâles comme la mort », sauf celle qui se dresse dans sa « parure rouge » qu’elle « tient de la terre, car elle a bu du sang humain », dit le poème de Hebbel dont Schumann s’est inspiré.
Les Nachtstücke de 1839 annonçaient déjà ces visions menaçantes. « On y voit davantage d’yeux de chouettes que d’étoiles », disait Liszt à propos de ce recueil que Schumann écrivit en proie à de macabres obsessions.
Paysage, Chant dans la forêt, Vision de printemps… : tels sont les titres que Sibelius donne à ses pages pianistiques, qui font écho au Paysage souriant, à L’Oiseau prophète ou aux Fleurs solitaires des Waldszenen schumanniennes composées en 1849. Mais, au détour de ces clairières, c’est soudain un Lieu maudit qui surgit, que Schumann peint avec des dissonances et des appoggiatures douloureuses. Ici, les fleurs sont « pâles comme la mort », sauf celle qui se dresse dans sa « parure rouge » qu’elle « tient de la terre, car elle a bu du sang humain », dit le poème de Hebbel dont Schumann s’est inspiré.
Les Nachtstücke de 1839 annonçaient déjà ces visions menaçantes. « On y voit davantage d’yeux de chouettes que d’étoiles », disait Liszt à propos de ce recueil que Schumann écrivit en proie à de macabres obsessions.