Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Johannes Brahms
Ouverture tragique
Felix Mendelssohn
Concerto pour deux pianos en mi majeur
Entracte
César Franck
Symphonie en ré mineur
Orchestre de Paris
Louis Langrée
, direction
Bertrand Chamayou
, piano
Jean-Frédéric Neuburger
, piano
César Franck compose sa symphonie après que Saint-Saëns avec la sienne a relancé le goût français pour cette forme. Depuis 1830, Berlioz et sa Fantastique, plus aucune symphonie écrite de ce côté du Rhin. Franck y met certaines innovations à la française, comme la présence du clavier dans l’orchestre, une forme cyclique avec des thèmes récurrents. Mais dans le climat anti-prussien des années 1880, après la défaite de 1871, sa partition apparut trop wagnérienne et irrecevable. En fait, même puissamment habillée de cuivres, c’est une intéressante synthèse de styles plutôt qu’une symphonie allemande. On croirait entendre ici et là aussi bien Brahms dans son mini-drame musical l’Ouverture Tragique que Dvorák ou Berlioz, jusqu’à Rachmaninoff même dans l’abondance mélodique. Et l’œuvre aujourd’hui figure en bonne place dans les concerts.
Le concerto pour deux pianos de Mendelssohn, en revanche, est une rareté. Et aussi une survivance d’un genre pratiqué par Mozart ou Jean-Chrétien Bach mais qui disparut avec l’essor du grand concerto romantique, où le soliste est « seul contre tous ». Les deux pianistes et l’orchestre évoquent beaucoup plus la musique de chambre. Si le premier mouvement ressemble à s’y méprendre à un Mozart, les deux autres reflètent une esthétique plus romantique où l’on entend déjà Chopin. C’est l’œuvre d’un musicien de 14 ans.
Le concerto pour deux pianos de Mendelssohn, en revanche, est une rareté. Et aussi une survivance d’un genre pratiqué par Mozart ou Jean-Chrétien Bach mais qui disparut avec l’essor du grand concerto romantique, où le soliste est « seul contre tous ». Les deux pianistes et l’orchestre évoquent beaucoup plus la musique de chambre. Si le premier mouvement ressemble à s’y méprendre à un Mozart, les deux autres reflètent une esthétique plus romantique où l’on entend déjà Chopin. C’est l’œuvre d’un musicien de 14 ans.