Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h10
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Joseph Martin Kraus
Olympia (Ouverture)
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour basson
Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n°2
Entracte
Wolfgang Amadeus Mozart
Messe de l'orphelinat
Orchestre de Paris
Chœur de l'Orchestre de Paris
Giovanni Antonini
, direction
Sol Gabetta
, violoncelle
Camilla Tilling
, soprano
Kate Lindsey
, mezzo-soprano
Rainer Trost
, ténor
Havard Stensvold
, basse
Lionel Sow
, chef de chœur
L’Orchestre de Paris confie sa baguette à un chef à part. Giovanni Antonini est un spécialiste de l’interprétation historique. Son programme est celui d’un connaisseur, qui sait associer les compositeurs méconnus aux chefs d’œuvres.
On pensait bien déjà tout connaître de ce répertoire classique, mais Joseph Martin Kraus reste encore dans l’ombre. L’un des fils de Bach, Carl Philip Emmanuel, écrivait pourtant : « Kraus promet de devenir un des plus grands de notre monde musical. Je le préfère à Mozart à bien des égards ». Kraus ne partagera pas la postérité de Mozart, mais il connut le même destin, la même vie courte : leurs biographies se confondent à quelques mois près (1756-1792 pour Kraus, 1756-1791 pour Mozart).
Kraus est proche de Haydn ; il partage son esthétique, le Sturm und Drang, dont il décrit ainsi les aspects musicaux contrastés : « prédominance du mode mineur, modifications soudaines et violentes de la dynamique, et par-dessus tout, dramatisation constante du discours musical. »
Voici donc les trois compositeurs réunis en première partie du programme, l’occasion d’accueillir pour la première fois la violoncelliste argentine Sol Gabetta dans le Concerto n °2 de Haydn, et de découvrir avec le basson solo de l’Orchestre de Paris, Giorgio Mandolesi, dans le Concerto de Mozart, écrit à 18 ans.
Qu’on ne s’étonne pas de l’invitation de Giovanni Antonini à découvrir aussi la première messe complète connue de Mozart, qu’il composa et dirigea à 12 ans devant la cour impériale à Vienne en 1768. Mozart et sa sœur Nannerl étaient alors exhibés en tournée dans toutes les cours d’Europe par leur père Leopold. Un air d’enfance parcourt incontestablement l’œuvre.
On pensait bien déjà tout connaître de ce répertoire classique, mais Joseph Martin Kraus reste encore dans l’ombre. L’un des fils de Bach, Carl Philip Emmanuel, écrivait pourtant : « Kraus promet de devenir un des plus grands de notre monde musical. Je le préfère à Mozart à bien des égards ». Kraus ne partagera pas la postérité de Mozart, mais il connut le même destin, la même vie courte : leurs biographies se confondent à quelques mois près (1756-1792 pour Kraus, 1756-1791 pour Mozart).
Kraus est proche de Haydn ; il partage son esthétique, le Sturm und Drang, dont il décrit ainsi les aspects musicaux contrastés : « prédominance du mode mineur, modifications soudaines et violentes de la dynamique, et par-dessus tout, dramatisation constante du discours musical. »
Voici donc les trois compositeurs réunis en première partie du programme, l’occasion d’accueillir pour la première fois la violoncelliste argentine Sol Gabetta dans le Concerto n °2 de Haydn, et de découvrir avec le basson solo de l’Orchestre de Paris, Giorgio Mandolesi, dans le Concerto de Mozart, écrit à 18 ans.
Qu’on ne s’étonne pas de l’invitation de Giovanni Antonini à découvrir aussi la première messe complète connue de Mozart, qu’il composa et dirigea à 12 ans devant la cour impériale à Vienne en 1768. Mozart et sa sœur Nannerl étaient alors exhibés en tournée dans toutes les cours d’Europe par leur père Leopold. Un air d’enfance parcourt incontestablement l’œuvre.