Apprécié des mélomanes du monde entier, le violoniste allemand Frank Peter Zimmermann joue actuellement un Stradivarius de 1711 ayant appartenu à Fritz Kreisler. À Pleyel, au cours des trois saisons dernières, il a interprété les concertos de Beethoven, Chostakovitch et Szymanowski. Il propose cette année le Concerto en sol K. 216 de Mozart (1775), merveille de style galant, auquel succède la Septième Symphonie de Bruckner. Dédiée en 1884 à Louis II de Bavière, elle est notamment célèbre pour son imposant Adagio, écrit avec la prescience de la mort de Richard Wagner, et qui fait d’ailleurs résonner quatre Wagnertuben – pour la première fois dans l’histoire hors de Bayreuth. Monumentale, l’œuvre a été révisée à trois reprises entre 1885 et 1954, par Schalke et Löwe, Haas puis Nowak.