Concert
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Franz Liszt
Les Préludes
Max Bruch
Concerto pour violon n° 1
Entracte
Ottorino Respighi
Les Fontaines de Rome
Les Pins de Rome
Orchestre de Paris
Gianandrea Noseda
, direction
Sergey Khachatryan
, violon
L’Orchestre de Paris n’avait encore jamais inscrit le compositeur italien Ottorino Respighi à ses programmes. Sa musique fut pourtant extrêmement appréciée dans les années 20-30. Toscanini, tout particulièrement, en fit l’un de ses champions en Amérique. Mais d’autres admirateurs ternirent la réputation du compositeur, comme Mussolini, insistant promoteur du génie musical italien. C’est ainsi que Respighi est passé à la trappe de l’Histoire.
L’heure est venue, suggère le chef d’orchestre Gianandrea Noseda, de réécouter ce compositeur foisonnant d’idées. Comme chez le jeune Richard Strauss ou le premier Debussy, sa musique suggère le mouvement, la lumière. Ses tableaux romains méritent que l’on s’y attarde.
Max Bruch enseigna la composition à Respighi. Son premier Concerto pour violon fut immédiatement très populaire. Au répertoire de tous les grands violonistes à l’égal de ceux de Beethoven, Mendelssohn, Brahms ou Tchaïkovski, il mêle un dramatisme prenant et une fougue rythmique inspirée de la musique tzigane.
Liszt, avec ses Préludes si rarement joués eux aussi, s’inscrit à la source des grands courants musicaux de la fin du Romantisme : c’est lui qui invente le poème symphonique (œuvre orchestrale déterminée du point du vue de la conception par un argument extérieur d’ordre poétique, descriptif, pittoresque, philosophique, etc.).
L’heure est venue, suggère le chef d’orchestre Gianandrea Noseda, de réécouter ce compositeur foisonnant d’idées. Comme chez le jeune Richard Strauss ou le premier Debussy, sa musique suggère le mouvement, la lumière. Ses tableaux romains méritent que l’on s’y attarde.
Max Bruch enseigna la composition à Respighi. Son premier Concerto pour violon fut immédiatement très populaire. Au répertoire de tous les grands violonistes à l’égal de ceux de Beethoven, Mendelssohn, Brahms ou Tchaïkovski, il mêle un dramatisme prenant et une fougue rythmique inspirée de la musique tzigane.
Liszt, avec ses Préludes si rarement joués eux aussi, s’inscrit à la source des grands courants musicaux de la fin du Romantisme : c’est lui qui invente le poème symphonique (œuvre orchestrale déterminée du point du vue de la conception par un argument extérieur d’ordre poétique, descriptif, pittoresque, philosophique, etc.).