Le programme de ce concert réunit deux grands compositeurs slaves, capables de chanter la mélancolie sur les rives de la Moldau, portés par le souffle de Bohême, hantés par les chants populaires ; Dvorák et Martinu aiment Prague, même si le premier quitte son pays pour enseigner quelques années à New York, et si le second fuit son lieu de naissance avant la Seconde Guerre mondiale pour passer quelque temps aux États-Unis. Au-delà de leur attachement à leur terre natale, les deux compositeurs partagent aussi une même veine poétique : Dvorák, le grand romantique et Martinu, le génie du rythme que Katia et Marielle Labèque jouent depuis des années avec jubilation.