Philharmonie de Paris - Page d'accueil Philharmonie de Paris - Page d'accueil

Festival Days Off
du 1 au 7 juillet 2014
Toute la programmation

Étienne Daho joue Pop Satori

1re partie : Yan Wagner
Concert
adulte
Cité de la musique - Salle des concerts
Durée : environ 2h00

19h
DE LA JOLIE MUSIQUE
Scène iDTGV Jeunes Talents

Il émane des chansons de De La Jolie Musique le parfum d’influences multiples ; celles du Velvet Underground, Elli & Jacno ou Fela, qui n'ont pas échappé au flair d’Étienne Daho. Rien d'anormal à voir Erwann Corré et ses musiciens figurer dans la carte blanche dédiée à l'artiste. Un univers musical à part, qui se situe à mi-chemin entre la jungle tropicale et le jardin à la française.
Concert gratuit – en accès libre

20h
1re partie : YAN WAGNER


Étienne Daho et Yan Wagner ont fait connaissance à la Cité de la musique lors de l’hommage à Jacno, alors que le jeune esthète électro proposait une version bouleversante des Nuits de la pleine lune. Ils se sont ensuite invités sur leurs albums respectifs et il était logique qu’Étienne propose à Yan d’ouvrir les festivités pour la soirée Pop Satori, un album qui l’a profondément influencé. « Pour moi, il est le meilleur chanteur français actuel », dit de lui Étienne, avec une pointe de regret dans la voix qu’une grande partie de la musique de ce Wagner junior soit… instrumentale.

ÉTIENNE DAHO joue Pop Satori


Sorti le 1er avril 1986, Pop Satori demeure 28 ans plus tard l’une des pêches miraculeuses de la musique française et l’album fétiche d’une génération : celle ayant succombé sur son passage à la Dahomania qui fit étinceler les 80’s et installa définitivement Étienne Daho parmi les artistes hexagonaux les plus influents. Enregistré dans la dynamique irrésistible du single Tombé pour la France, ce troisième album célèbre à la fois la Beat generation (Satori in Paris de Kerouac), les swingin’sixties et la modernité synthétique de la new wave en inventant au passage un vocabulaire musical chic et sensible qui allait faire date. Il capture aussi les derniers feux d’insouciance d’un Paris fêtard, au moment où le sida commence à en voiler la belle euphorie, le « satori » signifiant l’épiphanie d’une époque en même temps que son désir d’en faire durer les extases. C’est la raison pour laquelle cet album demeure un point cardinal de sa discographie que Daho aime retrouver régulièrement, comme en 2006 lorsqu’il le revisitait déjà dans son intégralité sur la scène de l’Olympia. Pour ouvrir les festivités de sa carte blanche, il replongera une fois encore dans cette folle odyssée, mais cette fois en ayant à cœur de retrouver les sonorités d’époque, et en invitant à ses côtés son complice Arnold Turboust avec lequel il a composé et produit une grande partie de l’album. Pour ceux qui ont été saisis il y a presque trente ans par ce disque au son unique, comme pour ceux qui ont découvert tardivement son impact sur la pop d’aujourd’hui, cette résurrection est immanquable.

+ AFTERSHOW : LOU LESAGE DJ SET