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Festival Days Off
du 1 au 7 juillet 2014
Toute la programmation

Anna Calvi / Daughter

Concert
adulte
Cité de la musique - Salle des concerts
Durée : environ 3h20

19h
CANYON COSMOS
Scène iDTGV Jeunes Talents

Rythmiques tropicales, sonorités digitales, harmonies vocales : bienvenue dans l’univers délicieusement entraînant de Canyon Cosmos. Une pop cosmique détonante qui inscrit le quatuor parisien en digne successeur des mythiques Talking Heads ou XTC. On trépigne d’impatience à l’idée de les accueillir sous les cieux ensoleillés de Days Off !
Concert gratuit – en accès libre

20h
DAUGHTER


Ils ont beau venir de trois contrées bien distinctes, Elena Tonra, Igor Haefeli et Rémi Aguilella vivent pourtant le même rêve. En formant Daughter en 2010 le jeune trio s’est lancé dans une musique à l’onirisme assumé, voire revendiqué. Peu étonnant donc qu’ils aient été accueillis par le label 4AD. Drapée par la voix virginale de leur chanteuse. Vêtue de guitares en réverbération et de percussions soupesées avec justesse. Cette beauté musicale aux amples arrangements lumineux est porteuse d’une grande mélancolie chère aux âmes troublées et aux cœurs brisés. Comme une faille inconsolable et belle à la fois. La mélancolie songeuse de Sigur Rós, de The XX ou de Bon Iver, ces incantations toute en retenue héritées de Sinead O’Connor ou, plus près de nous, de Bat For Lashes ou de Laura Marling, et ces multiples sensations de vivre un rêve éveillé sont l’essence même de l’univers en apesanteur du trio. Regorgeant de nappes de guitares éthérées et atmosphériques et de rythmes indéniablement contemporains, leur album If You Leave restera comme l’un des grands chocs de 2013. Un disque qui, transposé sur scène, prend une dimension mystique surpuissante.

ANNA CALVI


Il y a un mystère Anna Calvi comme il y eut un mystère PJ Harvey. Dès son premier album, la jeune Londonienne semblait hors du temps et des modes. Guitares échappées des années 50, un air punk à la Siouxsie, la belle fascine d’autant plus qu’elle contrôle chaque facette de son art: écriture, jeu, chant, arrangement, etc. L’artiste est totale ! Sur son deuxième opus, One Breath, Anna Calvi fait évoluer son écriture vers une forme d’animalité, osant de violentes sonorités des orchestrations crues plus et complexes. Un grand écart guère surprenant quand on la sait aussi bien fascinée par la musique de Claude Debussy ou d’Olivier Messiaen que par celle, tripale, de Captain Beefheart ou de Jimi Hendrix. A l’arrivée, la reine Anna s’inscrit dans la grande tradition de ces musiciens à l’âme viscéralement dandy, qui se soucient peu des bruits émis par leurs contemporains. Et comme Nick Cave ou Scott Walker, elle chante l’amour et la mort parce qu’il n’y a que cela qui compte. Hors du temps, loin des modes donc.