Concert
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
•
Durée : environ
1h54
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Igor Stravinski
L'Oiseau de feu
(Suite de 1945)
Concerto pour violon
Entracte
Le Sacre du printemps
Les Siècles
François-Xavier Roth
, direction
Isabelle Faust
, violon
Trois aspects du talent protéiforme de Stravinski : le musicien spirituel des dialogues chambristes du Concerto pour violon, le coloriste des chatoiements orchestraux de L’Oiseau de feu, la puissance tellurique du Sacre du printemps.
« Je n’étais pas absolument novice dans le maniement du violon (…) ; c’est surtout l’Histoire du soldat qui m’avait donné l’occasion d’approcher la technique du violon comme instrument solo », faisait remarquer Stravinski. Dans son Concerto pour violon (1931), le soliste dialogue souvent avec un autre instrument en un savoureux esprit de badinage. De l’énigmatique Berceuse aux rugissements de la Danse infernale de Katschei, jusqu’à l’embrasement final, les leçons de Rimski-Korsakov ont porté leurs fruits dans L’Oiseau de feu, portées par l’imagination de Stravinski. En 1913, un séisme se produit à Paris : la création du Sacre du printemps suscite un scandale mémorable, à la hauteur de la modernité de ce ballet que Stravinski avait voulu comme un hymne au paganisme, au primitivisme et aux forces obscures de l’âme humaine. Il n’y a pas d’histoire dans ce ballet chorégraphié par Nijinski, juste deux tableaux : l’adoration de la Terre et le sacrifice d’une adolescente sous les yeux de la communauté réunie en transe. La musique est l’une des plus incroyables jamais écrites : puissante, rythmée, éclatante, virtuose...
« Je n’étais pas absolument novice dans le maniement du violon (…) ; c’est surtout l’Histoire du soldat qui m’avait donné l’occasion d’approcher la technique du violon comme instrument solo », faisait remarquer Stravinski. Dans son Concerto pour violon (1931), le soliste dialogue souvent avec un autre instrument en un savoureux esprit de badinage. De l’énigmatique Berceuse aux rugissements de la Danse infernale de Katschei, jusqu’à l’embrasement final, les leçons de Rimski-Korsakov ont porté leurs fruits dans L’Oiseau de feu, portées par l’imagination de Stravinski. En 1913, un séisme se produit à Paris : la création du Sacre du printemps suscite un scandale mémorable, à la hauteur de la modernité de ce ballet que Stravinski avait voulu comme un hymne au paganisme, au primitivisme et aux forces obscures de l’âme humaine. Il n’y a pas d’histoire dans ce ballet chorégraphié par Nijinski, juste deux tableaux : l’adoration de la Terre et le sacrifice d’une adolescente sous les yeux de la communauté réunie en transe. La musique est l’une des plus incroyables jamais écrites : puissante, rythmée, éclatante, virtuose...
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris
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