Concert
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Cité de la musique - Amphithéâtre
Programme
Girolamo Frescobaldi
Toccata 11 (1615)
canzona 3 (1627)
Capriccio sopra la Bassa Fiamenga (1624)
Recercar 9 (1615)
Toccata 7 (1627)
Capriccio sopra La Sol Fa Mi Ré Ut
Johann Jakob Froberger
Lamento sur la mort de Ferdinand IV (1624)
Toccata 3
Suite en La mineur: Plainte à Londres pour passer la mélancolie
Suite en La mineur: Gigue
Suite en La mineur: Courante
Suite en La mineur: Sarabande
Louis Couperin
Suite en Ré majeur: Prélude
Suite en Ré majeur: Allemande
Suite en Ré majeur: Courante
Suite en Ré majeur: Sarabande
Suite en Ré majeur: Gaillarde
Suite en Ré majeur: Chaconne
Johann Christoph Bach
Praeludium en do Majeur
Jean-Henri d' Anglebert
Prélude non mesuré en ré mineur
C’est au singulier phénomène de la musique pour clavecin non mesurée que Gustav Leonhardt consacre ce récital : un style singulier, principalement français et ayant fl euri au dix-septième siècle.
Dans les Préludes non mesurés de D’Anglebert (1629-1691), la notation sans barres de mesure permet de donner une image très détaillée des différentes manières d’arpéger ou d’orner. Chez Louis Couperin (né vers 1626, mort en 1661), les Préludes non mesurés rendent volontiers hommage à Froberger et à ses toccatas (« à l’imitation de M. Froberger », en la mineur), mais en suspendant leur régularité rythmique : la notation conventionnelle de Froberger y est brisée en des rondes arpégées et tenues, au sein desquelles il revient à l’interprète de dégager le parcours des motifs.
Face à leurs prédécesseurs ou contemporains allemands et italiens, les clavecinistes français ont donné une tout autre image du temps musical.
Dans les Préludes non mesurés de D’Anglebert (1629-1691), la notation sans barres de mesure permet de donner une image très détaillée des différentes manières d’arpéger ou d’orner. Chez Louis Couperin (né vers 1626, mort en 1661), les Préludes non mesurés rendent volontiers hommage à Froberger et à ses toccatas (« à l’imitation de M. Froberger », en la mineur), mais en suspendant leur régularité rythmique : la notation conventionnelle de Froberger y est brisée en des rondes arpégées et tenues, au sein desquelles il revient à l’interprète de dégager le parcours des motifs.
Face à leurs prédécesseurs ou contemporains allemands et italiens, les clavecinistes français ont donné une tout autre image du temps musical.