Concert
•
Cité de la musique - Salle des concerts
Programme
Distribution
Jean-Baptiste Lully
Première partie : Le créateur et le modèle
Suite de Proserpine
Suite d'Atys
Suite de Persée
Entracte
Deuxième partie : le mythe
François Francœur, Jean-Baptiste Lully, François Rebel
Suite de Proserpine
Suite d'Armide
Antoine Dauvergne, Bernard De Bury, François Francœur, Jean-Baptiste Lully
Suite de Persée
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet
, direction
Anna-Maria Panzarella
, soprano
Le Concert Spirituel, dirigé par Hervé Niquet, présente un programme mêlant des oeuvres originales de Lully, des morceaux réorchestrés par d’autres compositeurs et des partitions écrites sur les livrets que Lully avait mis en musique.
Lully, donc, d’un siècle à l’autre.
Sous Louis XIV, Lully régna sans partage sur l’opéra. Devenu citoyen français en 1661, il obtint en mars 1672, aux dépens de son concurrent, le poète Pierre Perrin, le monopole de l’Académie d’Opéra, connue plus tard sous le nom d’Académie Royale de Musique. Selon les termes des « lettres patentes » du roi, le premier objectif de l’Académie était la distraction du souverain : en théorie, tous les opéras devaient d’abord être produits à la cour, avant d’être repris devant le public parisien. Jusqu’à sa mort en 1687, Lully composa ainsi, en moyenne, un opéra par an.
De Cadmus et Hermione en 1673 à Armide en 1686, le destin de l’opéra français fut entre ses mains. Ses oeuvres furent reprises d’innombrables fois au siècle suivant, en gardant quelques séquences intactes, mais en en réécrivant ou retouchant nombre d’autres par des coupes, une nouvelle orchestration ou harmonisation, des ajouts d’ornements...
Le Concert Spirituel interprète quelques-unes de ces reprises : en 1761, la Suite d’Armide est parsemée d’airs et de danses anonymes ; en 1770, dans la Suite de Persée donnée à l’occasion du mariage du futur Louis XVI et de Marie-Antoinette, on entend Lully arrangé par Antoine Dauvergne (1713-1797) ou par Bernard de Bury (1720-1795)…
Enfin, à la fi n du Siècle des lumières, ce fut au tour de Philippe Quinault, le librettiste de Lully pour onze tragédies en musique et deux grands ballets, de connaître une heure de gloire posthume : ses livrets, remaniés et parés de nouvelles couleurs, ressuscitèrent sous la plume de Gluck dans Armide (1777) ou de Philidor dans Persée (1781).
C’est ainsi que, directement ou indirectement, le genre inventé par Lully traversa le temps et les siècles
Lully, donc, d’un siècle à l’autre.
Sous Louis XIV, Lully régna sans partage sur l’opéra. Devenu citoyen français en 1661, il obtint en mars 1672, aux dépens de son concurrent, le poète Pierre Perrin, le monopole de l’Académie d’Opéra, connue plus tard sous le nom d’Académie Royale de Musique. Selon les termes des « lettres patentes » du roi, le premier objectif de l’Académie était la distraction du souverain : en théorie, tous les opéras devaient d’abord être produits à la cour, avant d’être repris devant le public parisien. Jusqu’à sa mort en 1687, Lully composa ainsi, en moyenne, un opéra par an.
De Cadmus et Hermione en 1673 à Armide en 1686, le destin de l’opéra français fut entre ses mains. Ses oeuvres furent reprises d’innombrables fois au siècle suivant, en gardant quelques séquences intactes, mais en en réécrivant ou retouchant nombre d’autres par des coupes, une nouvelle orchestration ou harmonisation, des ajouts d’ornements...
Le Concert Spirituel interprète quelques-unes de ces reprises : en 1761, la Suite d’Armide est parsemée d’airs et de danses anonymes ; en 1770, dans la Suite de Persée donnée à l’occasion du mariage du futur Louis XVI et de Marie-Antoinette, on entend Lully arrangé par Antoine Dauvergne (1713-1797) ou par Bernard de Bury (1720-1795)…
Enfin, à la fi n du Siècle des lumières, ce fut au tour de Philippe Quinault, le librettiste de Lully pour onze tragédies en musique et deux grands ballets, de connaître une heure de gloire posthume : ses livrets, remaniés et parés de nouvelles couleurs, ressuscitèrent sous la plume de Gluck dans Armide (1777) ou de Philidor dans Persée (1781).
C’est ainsi que, directement ou indirectement, le genre inventé par Lully traversa le temps et les siècles
Partitions éditées par Fannie Vernaz et Sébastien Daucé. Editions des Abesses et Le Concert Spirituel à l'exception d'Atys de Jean-Baptiste Lully : partitions réalisées par les Arts Florissants et William Christie.
Le Concert Spirituel en résidence à Montpellier est subventionné par la DRAC Languedoc-Roussillon/ministère de la Culture, la communauté d'agglomération de Montpellier, la ville de Paris et le Sénat. Le COncert Spirituel bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas et de la Fondation Bru.