Schumann dans trois partitions de 1842, son « année de la musique de chambre » : le Premier Quatuor à cordes op. 41 et les deux œuvres jumelles avec piano que sont le Quatuor op. 47 et le Quintette op. 44.

Cette soirée Schumann signe la réunion des solistes de premier plan Isabelle Faust, Anna Katharina Schreiber, Antoine Tamestit, Jean-Guihen Queyras et Alexander Melnikov, qui collaborent régulièrement dans le répertoire de la musique de chambre. Ils transportent les auditeurs à Leipzig en 1842 ; après s’être consacré au piano, puis aux lieder et à la musique orchestrale, Schumann se tourne vers la musique de chambre. Il commence par composer trois quatuors à cordes, qu’il dédie à l’ami Mendelssohn, puis intègre à ses effectifs le piano, qui est à la fois son double expressif et l’instrument de sa femme bien-aimée Clara. Il en résulte le Quatuor op. 47 et le Quintette op. 44, à propos duquel Wagner écrit à Schumann : « Je vois quel chemin vous voulez suivre, et puis vous assurer que c’est aussi le mien, là est l’unique chance de salut : la beauté. »