Clé d'écoute
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adulte
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Salle de conférence - Philharmonie
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Durée : environ
45 minutes
Avec 
Michela Niccolai
, conférencière, docteur en musicologie, dramaturgie, mise en scène
Animées par des personnalités du monde musical, spécialistes du sujet, les CLÉS sont de courtes conférences qui préparent l'esprit et l'oreille à l'écoute d’une œuvre programmée dans le concert qui suit. Cette saison, « Sur les pas… » sont consacrés aux fameux « Ballets russes » en écho au collège « Ballets et écoles de danse russes » (programmé les jeudis, de 15h à 17h, du 3 octobre au 5 décembre).
Après avoir ébloui le public parisien au Théâtre du Châtelet (1909), l’année suivante les Ballets russes de Diaghilev arrivent à l’Opéra de Paris avec une saison des plus riches. Parmi les divers spectacles figure la création d’un ballet, L’Oiseau de feu, dont la musique est réalisée par un compositeur encore méconnu en France : Igor Stravinsky. Ce dernier travaille en équipe avec le chorégraphe, Fokine, prenant également partie à l’élaboration du scénario final. La chorégraphie est préparée de manière conjointe à l’écriture de la partition, ainsi la synergie entre l’aspect visuel et musical se révèle comme l’une des caractéristiques fondamentales de la genèse de cette œuvre. La soirée de la création, le 25 juin 1910, le succès est retentissant : spectateurs et critiques sont unanimes pour affirmer qu’il s’agit du « plus grand événement artistique de cette saison des ballets russes ». Outre la musique, la richesse des costumes, les détails minutieux des décors, l’habileté des danseurs font l’objet d’une attention particulière dans la presse, inaugurant ainsi la critique musicale et chorégraphique du ballet en France.
Michela Niccolai, docteur en musicologie (Saint-Étienne et Pavia) et enseignante à Paris 3 et 4, est collaborateur scientifique au LaM, ULB et à l’IHRIM-Lyon 2. Auteur de trois monographies sur la dramaturgie et la mise en scène lyrique en France (La Dramaturgie de Gustave Charpentier, Madame Butterfly à Paris et Pelléas et Mélisande : the Staging of Albert Carré, les deux dernières étant des éditions critiques des livrets de mise en scène de la création parisienne des opéras), elle a produit de nombreux articles sur l’opéra, les pratiques théâtrales et la musique des cabarets en France et en Italie entre les XIXe et XXe siècles. Elle a dirigé et codirigé de nombreux ouvrages collectifs et, avec Charlotte Ginot-Slacik, vient de publier l’ouvrage Musiques dans l’Italie fasciste (1922-1943) chez Fayard. Ses recherches actuelles portent sur la chanson, le théâtre d’ombres et le music-hall à Montmartre.
Après avoir ébloui le public parisien au Théâtre du Châtelet (1909), l’année suivante les Ballets russes de Diaghilev arrivent à l’Opéra de Paris avec une saison des plus riches. Parmi les divers spectacles figure la création d’un ballet, L’Oiseau de feu, dont la musique est réalisée par un compositeur encore méconnu en France : Igor Stravinsky. Ce dernier travaille en équipe avec le chorégraphe, Fokine, prenant également partie à l’élaboration du scénario final. La chorégraphie est préparée de manière conjointe à l’écriture de la partition, ainsi la synergie entre l’aspect visuel et musical se révèle comme l’une des caractéristiques fondamentales de la genèse de cette œuvre. La soirée de la création, le 25 juin 1910, le succès est retentissant : spectateurs et critiques sont unanimes pour affirmer qu’il s’agit du « plus grand événement artistique de cette saison des ballets russes ». Outre la musique, la richesse des costumes, les détails minutieux des décors, l’habileté des danseurs font l’objet d’une attention particulière dans la presse, inaugurant ainsi la critique musicale et chorégraphique du ballet en France.
Michela Niccolai, docteur en musicologie (Saint-Étienne et Pavia) et enseignante à Paris 3 et 4, est collaborateur scientifique au LaM, ULB et à l’IHRIM-Lyon 2. Auteur de trois monographies sur la dramaturgie et la mise en scène lyrique en France (La Dramaturgie de Gustave Charpentier, Madame Butterfly à Paris et Pelléas et Mélisande : the Staging of Albert Carré, les deux dernières étant des éditions critiques des livrets de mise en scène de la création parisienne des opéras), elle a produit de nombreux articles sur l’opéra, les pratiques théâtrales et la musique des cabarets en France et en Italie entre les XIXe et XXe siècles. Elle a dirigé et codirigé de nombreux ouvrages collectifs et, avec Charlotte Ginot-Slacik, vient de publier l’ouvrage Musiques dans l’Italie fasciste (1922-1943) chez Fayard. Ses recherches actuelles portent sur la chanson, le théâtre d’ombres et le music-hall à Montmartre.
Salle de conférence - Philharmonie
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Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris