Cycles de conférences
•
adulte
•
Salle de conférence - Philharmonie
•
Durée : environ
2h00
Avec 
Emmanuel REIBEL
, conférencier, professeur de musicologie, membre de l'IUF
Pour qui aime l’opéra, sans nul doute le XIXe siècle est le siècle par excellence. Qu’en est-il de ce genre dramatique hybride mêlant théâtre et musique ? Comment est-il traversé par les mouvements philosophiques, sociologiques et politiques du temps ? Quels en sont les codes, les représentations symboliques et les polémiques passionnées ? Quels en sont les enjeux esthétiques ? Après deux séances intitulées « l’abc » permettant de découvrir l’ensemble des aspects stylistiques et leurs évolutions (aussi bien en Italie, en France, en Allemagne qu’en Russie), des conférences thématiques vous invitent à pénétrer plus avant dans le monde aussi insolite qu’inouï de l’opéra romantique.
Amants exaltés, âmes contemplatives, somnambules, conspirateurs, hors-la-loi, personnages démoniaques, trépassés, fantômes et spectres : tous hantent les nuits de l’opéra romantique. Réceptacles de toutes les ivresses et de toutes les terreurs, les scènes nocturnes abondent désormais. Si on les rencontrait, au siècle précédent, dans le genre comique (à la faveur de multiples quiproquos comme dans Don Giovanni) et dans le genre tragique (au cours des actes infernaux), le romantisme ne se contente plus de séduisantes sérénades ou d’invocations macabres. Parallèlement au développement d’une nouvelle scénographie et à un nouvel usage des lumières au théâtre, il accorde de réelles valeurs esthétiques à la nuit lyrique ; et du Freischütz (Weber) à Werther (Massenet) en passant par Tannhäuser (Wagner), Macbeth ou Aida (Verdi), l’opéra ne cesse d’en exalter les vertus poétiques et pittoresques, les potentialités dramatiques et fantastiques, la symbolique très riche qui la transforme sinon en lieu mythique, du moins en refuge utopique.
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2 et membre de l’Institut Universitaire de France. Il travaille notamment sur l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016). Il a récemment codirigé le livre-anniversaire Hector Berlioz 1869-2019 : cent-cinquante ans de passions (Aedam Musicae, 2019), et il coordonne le programme Dictéco consacré aux écrits de compositeurs (dicteco.huma-num.fr).
Amants exaltés, âmes contemplatives, somnambules, conspirateurs, hors-la-loi, personnages démoniaques, trépassés, fantômes et spectres : tous hantent les nuits de l’opéra romantique. Réceptacles de toutes les ivresses et de toutes les terreurs, les scènes nocturnes abondent désormais. Si on les rencontrait, au siècle précédent, dans le genre comique (à la faveur de multiples quiproquos comme dans Don Giovanni) et dans le genre tragique (au cours des actes infernaux), le romantisme ne se contente plus de séduisantes sérénades ou d’invocations macabres. Parallèlement au développement d’une nouvelle scénographie et à un nouvel usage des lumières au théâtre, il accorde de réelles valeurs esthétiques à la nuit lyrique ; et du Freischütz (Weber) à Werther (Massenet) en passant par Tannhäuser (Wagner), Macbeth ou Aida (Verdi), l’opéra ne cesse d’en exalter les vertus poétiques et pittoresques, les potentialités dramatiques et fantastiques, la symbolique très riche qui la transforme sinon en lieu mythique, du moins en refuge utopique.
Ancien élève de l’ENS et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l’Université Lyon 2 et membre de l’Institut Universitaire de France. Il travaille notamment sur l’esthétique romantique, la dramaturgie lyrique ou encore les questions interartistiques. Distingué par le Prix des Muses et lauréat de l’Académie française, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels L’écriture de la critique musicale au temps de Berlioz (Champion, 2005), Faust, la musique au défi du mythe (Fayard, 2008), Comment la musique est devenue « romantique », de Rousseau à Berlioz (Fayard, 2013), Nature et musique (Fayard/Mirare, 2016). Il a récemment codirigé le livre-anniversaire Hector Berlioz 1869-2019 : cent-cinquante ans de passions (Aedam Musicae, 2019), et il coordonne le programme Dictéco consacré aux écrits de compositeurs (dicteco.huma-num.fr).
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