Concert sur instruments du Musée
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Amphithéâtre - Cité de la musique
Programme
Francis Poulenc
Trio pour hautbois, basson et piano
Sonate pour flûte et piano *
Elégie pour cor et piano
Sonate pour clarinette et piano ***
Sonate pour hautbois et piano **
Sextuor pour piano et vents
Distribution
Ensemble Dialoghi
Cristina Esclapez, piano Gaveau (1929) (collection du musée de la musique)
Georges Barthel, flûtes Louis Lot (1903) et Haynes* (1960)
Josep Domènech, hautbois Triébert (1940) et Lorée** (1960)
Lorenzo Coppola, clarinettes Buffet (1894) et Buffet-Crampon*** (1918)
Bart Aerbeydt, cor Alexander 90 (1960)
Javier Zafra, basson Buffet-Crampon (1920)
L’Amphithéâtre résonne au son des œuvres de musique de chambre de Poulenc pour piano et instruments à vent, qui représentent la majeure partie de sa production pour petits ensembles.
« Les vents me sont plus favorables que les cordes », répondit Poulenc en 1962 au violoncelliste Pierre Fournier, qui sollicitait de sa part une œuvre pour son instrument. La trajectoire dessinée par ses œuvres de musique de chambre le montre bien, depuis les premiers essais pour différents instruments à vent (et sans piano) vers les années 1920 jusqu’aux dernières sonates pour clarinette et pour hautbois, à propos desquelles il confiait quelques semaines avant sa mort, en 1963 : « je viens d’achever deux sublimes (naturellement) sonates venteuses. » Elles avaient été précédées de deux autres sonates avec piano en 1957 (pour flûte et pour cor), mais aussi du Trio de 1926 et du Sextuor de 1933, « un hommage aux instruments à vents que j’ai aimés dès le moment où j’ai commencé à composer. »
Proposé par les musiciens de l'Ensemble Dialoghi qui l'interprètent sur instruments d'époque, ce programme nous projette dans le foisonnant milieu artistique parisien de l'entre-deux guerres et des années suivantes. Poulenc y côtoya notamment Satie, Cocteau, Apollinaire, Éluard, Ravel, Stravinski, mais aussi Edith Piaf et Ray Ventura.Tous exercèrent une influence importante dans l'évolution de son style. Les sonorités des instruments originaux de cette époque - ces vents tant aimés de Poulenc et si différents de ceux d'aujourd'hui, ainsi que le piano Gaveau de 1929 - nous offrent des couleurs oubliées et une façon toute particulière de déclamer le texte musical.
« Les vents me sont plus favorables que les cordes », répondit Poulenc en 1962 au violoncelliste Pierre Fournier, qui sollicitait de sa part une œuvre pour son instrument. La trajectoire dessinée par ses œuvres de musique de chambre le montre bien, depuis les premiers essais pour différents instruments à vent (et sans piano) vers les années 1920 jusqu’aux dernières sonates pour clarinette et pour hautbois, à propos desquelles il confiait quelques semaines avant sa mort, en 1963 : « je viens d’achever deux sublimes (naturellement) sonates venteuses. » Elles avaient été précédées de deux autres sonates avec piano en 1957 (pour flûte et pour cor), mais aussi du Trio de 1926 et du Sextuor de 1933, « un hommage aux instruments à vents que j’ai aimés dès le moment où j’ai commencé à composer. »
Proposé par les musiciens de l'Ensemble Dialoghi qui l'interprètent sur instruments d'époque, ce programme nous projette dans le foisonnant milieu artistique parisien de l'entre-deux guerres et des années suivantes. Poulenc y côtoya notamment Satie, Cocteau, Apollinaire, Éluard, Ravel, Stravinski, mais aussi Edith Piaf et Ray Ventura.Tous exercèrent une influence importante dans l'évolution de son style. Les sonorités des instruments originaux de cette époque - ces vents tant aimés de Poulenc et si différents de ceux d'aujourd'hui, ainsi que le piano Gaveau de 1929 - nous offrent des couleurs oubliées et une façon toute particulière de déclamer le texte musical.
Comment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris