Concert symphonique
Orchestre de Paris / Christoph Eschenbach
Renée Fleming - Boulanger, R. Strauss, Brahms
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- Taxi G7
Mercredi 10 mars 2021 — 20h30
Annulé
Jeudi 11 mars 2021 — 20h30
Annulé
Programme
Lili Boulanger
D'un matin de printemps
Richard Strauss
Lieder orchestrés
Johannes Brahms
Symphonie n° 4
Distribution
- Orchestre de Paris
- Christoph Eschenbach, direction
- Renée Fleming, soprano
On ne manquera pas d’être sensible aux affinités existant entre les œuvres au programme : Lili Boulanger offre une densité harmonique n’ayant rien à envier à celle de Strauss, qui lui-même perpétue la tradition du lyrisme brahmsien.
Caractérisée par son climat légendaire, la Symphonie n° 4 de Brahms est un chef-d’œuvre conciliant thèmes épiques, échappées fantastiques et rigueur des formes préclassiques, notamment dans son magistral Finale en forme de variations sur un choral de Bach. Sa sérénité apollinienne se retrouve dans la verve transparente et parfois véhémente de la partition la plus « heureuse » de Lili Boulanger, D’un matin de printemps, remarquable par la richesse de son harmonie aux couleurs par moments impressionnistes.
Confiés à la voix de Renée Fleming, les lieder orchestraux de Strauss, enfin, sont une fleur tardive de la culture romantique qui font s’épanouir, comme une bouleversante élégie, toute une pensée lyrico-poétique : un « adieu » somptueux, parfois déchirant, à l’âge de la magie musicale.
Caractérisée par son climat légendaire, la Symphonie n° 4 de Brahms est un chef-d’œuvre conciliant thèmes épiques, échappées fantastiques et rigueur des formes préclassiques, notamment dans son magistral Finale en forme de variations sur un choral de Bach. Sa sérénité apollinienne se retrouve dans la verve transparente et parfois véhémente de la partition la plus « heureuse » de Lili Boulanger, D’un matin de printemps, remarquable par la richesse de son harmonie aux couleurs par moments impressionnistes.
Confiés à la voix de Renée Fleming, les lieder orchestraux de Strauss, enfin, sont une fleur tardive de la culture romantique qui font s’épanouir, comme une bouleversante élégie, toute une pensée lyrico-poétique : un « adieu » somptueux, parfois déchirant, à l’âge de la magie musicale.
Écouter et regarder
Richard Strauss : Quatre derniers lieder - Juliane Banse (soprano), Orchestre du Conservatoire de Paris, Heinz Holliger (direction)
Johannes Brahms : Symphonie no 4 en mi mineur op. 98 - Budapest Festival Orchestra, Ivan Fischer (direction)