Programme
Distribution
Daniele Gatti et les Münchner Philharmoniker célèbrent le romantisme germanique : avant l'envoûtante Neuvième de Bruckner, ils sont rejoints par Renaud Capuçon dans le concerto le plus célèbre de Max Bruch.
En 1866, le triomphe remporté par le Premier Concerto de Max Bruch fut d’autant plus singulier que le compositeur n’avait alors pas encore écrit d’œuvre instrumentale importante. Ce ne sont pas seulement le talent émérite et la personnalité chaleureuse du virtuose Joseph Joachim qui permirent à l’œuvre de s’imposer. D’une durée relativement brève comparée aux concertos de Beethoven ou de Brahms, la partition séduisit par son charme mélodique, ses idées aisées à mémoriser, ses formes claires et son expressivité directe. Ultime œuvre d'Anton Bruckner, la Neuvième Symphonie fut amorcée au cours de l’été 1887, mais ce n’est qu’en 1894 que le compositeur autrichien, dont la santé déclinait, vint à bout du troisième mouvement, ne laissant du Finale que des esquisses. Lors de la première à Vienne, le chef d’orchestre Ferdinand Löwe suivit la recommandation du compositeur en dirigeant en guise de conclusion, le Te Deum que Bruckner avait composé entre 1881 et 1884, de manière à affirmer la dimension sacrée d’une œuvre tout simplement dédiée « au bon Dieu ».
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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