Mikhaïl Pletnev remplace Valery Gergiev, le programme du concert étant modifié.

L'Orchestre de Paris convie le chef Mikhaïl Pletnev et la violoniste Janine Jansen dans un programme aux couleurs vivaces, consacré intégralement à l'âge d'or de la musique russe.

Bien que baptisée ouverture-fantaisie, ce Roméo et Juliette a tout d'un poème symphonique. Tchaïkovski s'appuie sur l'éternelle histoire des amants shakespeariens pour bâtir une grande forme ouvrant la voie aux opéras à venir.
C'est le même sens de la narration qui innerve le Concerto n° 1 de Prokofiev, où le violon solo nous convie à une longue ballade. L'archet sensible de Janine Jansen restituera toutes les nuances d'une partition qui marie avec tant de facilité la poésie à l'espièglerie.
De par ses proportions, la Suite n° 3 de Tchaïkovski est une symphonie qui ne dit pas son nom. De fait, c'est d'abord à ce genre que songeait le compositeur lorsqu'il en entama la composition en 1884. Interprète tchaïkovskien par excellence, Mikhaïl Pletnev saura défendre avec brio cette page qui fut l'un des plus grands succès publics du compositeur.