Programme
Distribution
Concert « impérial » pour Tugan Sokhiev et l'Orchestre du Capitole de Toulouse, avec le concours du grand Rudolf Buchbinder dans le plus majestueux des concertos de Beethoven.
Le dernier et le plus célèbre des concertos beethovéniens pour piano a été surnommé « L'Empereur », sans doute par Johann Baptist Cramer, et après la mort du compositeur ; probablement a-t-il voulu souligner la grandeur de l’ouvrage. En réalité, on sait que Beethoven n’aimait pas trop les têtes couronnées, et ce n’est certainement pas à Napoléon qu’il adressait son concerto : il a même dû en interrompre l’écriture à cause des bombardements français qui pleuvaient sur Vienne. L'œuvre brille par son autorité naturelle, qui en fait le chef de file des concertos romantiques à venir. Un bourgeois allemand voit s’effondrer son système de valeurs, terrassé par la beauté d’un éphèbe dans une Venise moribonde, infestée par le choléra… La profondeur de Thomas Mann, magnifiée par la poésie viscontienne, a fait de l’Adagietto de la Symphonie n° 5 de Mahler le symbole même de la fatalité d’Eros. Avec ses cinq mouvements organiquement liés, la partition de 1904 n’en est pas moins parfois véhémente, convoquant la rigueur de la fugue et l’énergie de la danse avec le voile d’ironie propre au compositeur.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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