Programme
Distribution
Pleins feux sur l’orchestre : les deux joyaux, bien qu’incomplets, de Schubert et Bruckner montrent combien la symphonie romantique est redevable de la tradition germanique.
Grand compositeur de lieder et de pièces intimistes, l’Autrichien Franz Schubert n’ignore pas pour autant l’orchestre et les formats plus amples. La Huitième de ses symphonies est l’une de ses pages les plus célèbres, bien que réduite à ses deux premiers mouvements. Composés en 1822, ils ne seront créés qu’en 1865, complétés du finale de la Troisième Symphonie du même auteur. Plusieurs compositeurs se sont depuis essayés à terminer ce chef-d’œuvre, mais sans succès.
Le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler voyait en Anton Bruckner un « mystique gothique égaré par erreur au XIXe siècle ». La foi profonde et la pratique de l’orgue liturgique, le goût de la grande forme et le culte voué à Wagner colorent l’ensemble de l’œuvre de ce maître symphoniste. Comme Beethoven dont il se sent l’héritier, Bruckner composera neuf symphonies. Rattrapé par la maladie, il laisse son ultime témoignage inachevé, véritable adieu à la vie, dédié à la gloire de Dieu. À sa demande, son Te Deum fera office de finale lors de la création en 1903.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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