Formation de légende dont la signature sonore est celle des plus grandes d’Europe, l’orchestre amstellodamois sonne ici, sous la direction de Myung-Whun Chung, dans son répertoire de prédilection, Anton Bruckner. Emanuel Ax les rejoint pour jouer Mozart.

Si les noms de Mahler, Strauss, Debussy ou Stravinski, et, tout récemment, du jeune Finlandais Klaus Mäkelä, marquent l’identité de l’institution plus que cent-trentenaire, ses collaborations fidèles avec le chef coréen Myung-Whun Chung font toujours référence. L’immense Symphonie n° 7 d'Anton Bruckner, qui valut une reconnaissance tardive au compositeur, comporte un bouleversant Adagio que Visconti reprit avec des extraits du premier mouvement dans le superbe et pessimiste Senso.  Le Concerto n° 17 de Mozart lui oppose un univers tout de lumière et d’intimité, que le jeu subtil du pianiste américano-polonais Emanuel Ax fait chanter, au naturel, de mille couleurs.