Une distribution de rêve : le chef russe Stanislav Kochanovsky, l’une des baguettes les plus inventives de sa génération, la soprano sud-africaine Golda Schultz, qui enflamme la scène lyrique internationale, et l’Orchestre de Paris en ses murs.

Ce n’est pas un hasard s’il est sollicité par les orchestres et festivals les plus prestigieux : Stanislav Kochanovsky réinvente l’orchestre et réenchante ses répertoires. La musique russe n’a pour lui aucun secret, comme en témoigne sa vision envoûtante de la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski, frappée du sceau du destin.

Dans la lignée du grand symphoniste romantique, Tcherepnine et Ravel font miroiter toutes les couleurs d’un orchestre raffiné. Le Français fait naître des vers du poète Tristan Klingsor une musique à l’exotisme subtil et les images d’un Orient féerique traversant la Perse, l’Inde et la Chine. C’est sa première grande partition orchestrale, qui sollicite aussi une voix tout en souplesse et en délicatesse.