Programme passionné pour l’Orchestre Pasdeloup, qui présente un florilège d’œuvres des XIXe et XXe siècles et donne une création de Béchara El-Khoury. En solistes, François Dumont au piano et Arnaud Nuvolone au violon.

La nuit, la mort, les amours impossibles, le feu : cette soirée de l’Orchestre Pasdeloup est pleine de tension dramatique. Chez les romantiques, on entendra la Totentanz de Liszt, dont les redoutables déferlements pianistiques seront interprétés par François Dumont, mais aussi une œuvre d’Augusta Holmès. Amie de Liszt, inspirée par Wagner, la compositrice fait en quelque sorte partie de l’ADN de l’orchestre : son fondateur, Jules Pasdeloup, a créé certaines de ses partitions à la fin du XIXe siècle, et la phalange en a donné plusieurs œuvres ces dernières années. La création garde sa place de choix dans les programmes de l’Orchestre : elle est représentée lors de ce concert par une œuvre concertante de Béchara El-Khoury, compositeur et poète franco-libanais. Marquée par la guerre dans son pays natal et les violences du monde contemporain, sa musique se veut porteuse d’un message d’amour et d’espoir.