Programme
Distribution
Herbert Blomstedt, fidèle au pupitre de l’Orchestre de Paris, met toute son expérience au service de l’art de Berwald, trop rarement interprété, tout en livrant sa version de la Symphonie n° 1 de Brahms, composée sous l’ombre du grand « Ludwig van ».
Seconde des quatre Symphonies du compositeur suédois Franz Berwald, la « Capricieuse » fut composée en 1842 mais ne vit vraiment le jour qu’en 1914, suite à la perte prolongée du manuscrit. Ses trois mouvements témoignent de la manière dont Berwald, épris de concision et de clarté, conjugue une fidélité à l’esprit du dix-huitième siècle – notamment la vitalité rythmique de Haydn – avec l’effusion d’un romantisme tempéré, qui fait souvent penser à Mendelssohn.
En regard, la Symphonie n° 1 de Brahms, entreprise sous le patronage de Robert et Clara Schumann, témoigne de la passion du jeune compositeur pour Beethoven. Plusieurs fois remise en chantier, elle offre un Finale où semble convoqué le souvenir de « l’Ode à la joie », tout en appliquant le principe beethovénien d’exploitation maximale du matériau par fragmentation, dynamique de rythmes et de timbres. Les deux mouvements centraux, cependant, sont purement brahmsiens, avec leur sombre lyrisme : entre sourire à travers les larmes et souterraine énergie.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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