Concert vocal
							•
																		
							Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
						
													•
							
								Durée : environ 
																	2h20
								
																										
                                        dont 1 entracte                                    
															
											Programme
Distribution
Georg Friedrich Haendel
                                                                                        Ode à Sainte-Cécile
                                                                                            (orchestration de Wolfgang Amadeus Mozart)
                                                                                                                                
                                            Entracte
                                        
                                                                                                                                                Wolfgang Amadeus Mozart
                                                                                        Messe en ut mineur
                                                                                                                                
                                                                        Les Musiciens du Louvre Grenoble
                                                                    
                                                                
                                                                        Marc Minkowski
                                                                            , direction
                                                                    
                                                                
                                                                        Ana Maria Labin
                                                                            , soprano
                                                                    
                                                                
                                                                        Ambroisine Bré
                                                                            , soprano
                                                                    
                                                                
                                                                        Owen Willetts
                                                                            , alto
                                                                    
                                                                
                                                                        Stanislas De Barbeyrac
                                                                            , ténor
                                                                    
                                                                
                                                                        Norman  Patzke
                                                                            , basse
                                                                    
                                                                
                                                                        Ripieno :
                                                                    
                                                                
                                                                        Constance  Malta-Bey
                                                                            , soprano
                                                                    
                                                                
                                                                        Léa Frouté
                                                                            , soprano
                                                                    
                                                                
                                                                        Sophie Garbisu
                                                                            , soprano
                                                                    
                                                                
                                                                        Marie-Andrée  Bouchard Lesieur
                                                                            , alto
                                                                    
                                                                
                                                                        François  Pardailhé
                                                                            , ténor
                                                                    
                                                                
                                                                        Lisandro  Nesis
                                                                            , ténor
                                                                    
                                                                
                                                                        Antoine Foulon
                                                                            , basse
                                                                    
                                                                
                                                                        Sydney  Fierro
                                                                            , basse
                                                                    
                                                            
						Œuvre fragmentaire mais grandiose, la Messe en ut de Mozart témoigne d’une découverte importante pour le compositeur, celle de la musique du baroque tardif, et de Bach en particulier. Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski nous en livrent les subtilités.
C’est vrai de la plupart des compositeurs : il y a un avant et un après. Un avant la découverte de l’œuvre de Johann Sebastian Bach et un après cette découverte. Pour Mozart, cette révélation — car c’en est une, quasi mystique — a lieu au printemps 1782, lorsqu’il découvre, presque par hasard, le Clavier bien tempéré. Cette découverte marque un tournant majeur pour le compositeur bien affirmé qu’il est déjà à 26 ans. Frappé de stupeur créatrice, il remet tout en question et s’aperçoit pour la première fois de sa vie que la musique peut lui résister : le contrepoint et la fugue, par exemple, lui posent des difficultés considérables et, malgré toutes ses facilités, il met plus d’un an à les dompter. Lorsqu’enfin il s’y sent à l’aise, au service de quoi les mettre, sinon de la musique religieuse ? L’un des premiers chefs-d’œuvre qui en naîtra sera donc cette Messe en ut. Mais la figure tutélaire du Cantor de Leipzig (qui plane notamment dans la double fugue du Cum sancto spiritu) n’est pas la seule caractéristique remarquable de cette partition : que dire par exemple du déchirant Qui Tollis et de ses audaces dynamiques et harmoniques ? Voilà sans doute l’une des plus belles pages de la musique.
											C’est vrai de la plupart des compositeurs : il y a un avant et un après. Un avant la découverte de l’œuvre de Johann Sebastian Bach et un après cette découverte. Pour Mozart, cette révélation — car c’en est une, quasi mystique — a lieu au printemps 1782, lorsqu’il découvre, presque par hasard, le Clavier bien tempéré. Cette découverte marque un tournant majeur pour le compositeur bien affirmé qu’il est déjà à 26 ans. Frappé de stupeur créatrice, il remet tout en question et s’aperçoit pour la première fois de sa vie que la musique peut lui résister : le contrepoint et la fugue, par exemple, lui posent des difficultés considérables et, malgré toutes ses facilités, il met plus d’un an à les dompter. Lorsqu’enfin il s’y sent à l’aise, au service de quoi les mettre, sinon de la musique religieuse ? L’un des premiers chefs-d’œuvre qui en naîtra sera donc cette Messe en ut. Mais la figure tutélaire du Cantor de Leipzig (qui plane notamment dans la double fugue du Cum sancto spiritu) n’est pas la seule caractéristique remarquable de cette partition : que dire par exemple du déchirant Qui Tollis et de ses audaces dynamiques et harmoniques ? Voilà sans doute l’une des plus belles pages de la musique.
							Concert enregistré par France Musique
						
									 
            Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
                    Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
                
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris 
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